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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:25

 

 

   Un jour, je me suis mise à divaguer. Je n'ai pas remarqué tout de suite que j'étais en train de me perdre, et j'avançais à l'aveuglette. J'ai d'abord perdu toute confiance en moi, toute estime pour moi-même. Je n'étais ni digne, ni unique. J'étais différente, anormale. J'ai vu les autres s'aimer. Je les ai vu se prélasser ensemble dans l'herbe. J'ai vu les autres rire. Je les ai vu être des amis, de vrais. Mais je ne me sentais pas comme faisant partie de tout ça. J'étais ailleurs. Je vivais dans un corps, je pensais, mon coeur battait... Mais c'est comme si tout était déconnecté. Je n'étais pas responsable de mes propres actes, ou, je n'en avais pas l'impression. Un trou béant se creusait dans ma poitrine, et lorsque le vent agitait mes cheveux, je ne ressentais rien. J'étais vidée de tout sentiment. Lorsque quelqu'un venait me parler, il m'irritait. J'étais impuissante face à cela. Je voulais juste être seule, qu'on me laisse en paix, car malgré tout ce qu'ils pouvaient faire pour moi, j'étais toujours aussi seule, aussi pauvre, aussi perdue. Il manquait quelque chose à ma vie. Rien n'avait de sens, la vie, la mort, l'amour, la guerre... Tout ça ne voulait plus rien dire pour moi.

   Un jour, je me suis mise à divaguer. Et rien n'a jamais été pareil depuis. Je ne suis pas la même, mais je ne suis pourtant pas différente. Le jour où j'ai cessé de m'aimer, ce jour où je me suis trouvée anormale, quelque chose m'a été prit. Et ce sentiment de n'être rien restera à jamais en moi, ce souvenir de ces jours où je me suis sentie si seule restera. J'ai vu les autres rompre. Je les ai vu se prélasser dans l'herbe en fumant et en buvant. J'ai vu les autres rire bêtement. Je les ai vu oublier leurs amis, les vrais. Le problème, c'est que je ne suis pas la seule à avoir divaguer, voyez-vous. Les gens changent. Les gens meurent de l'intérieur. Les gens et leurs âmes brûlent ensembles. C'est ainsi. Le tout, c'est de savoir comment renaître de ses cendres. Soyez des phœnix.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 21:58

 


 

 

 

Comment croire un monde qui nous a trompé ?

Si tout devait recommencer,

Serait-ce bien pire ou bien meilleur,

Serait-ce ici ou bien ailleurs ?

 

Tu sais on ne peut pas réparer,

Ce qui à jamais a été cassé.

Je sais : rien n'est plus blessant

Que le manque de tes jouets d'enfant.

 

Comment peut-on croire en quelque chose qui nous a fait détruit ?

Comment croire que tout peut un jour être reconstruit ?

Devrais-je hurler à la mort ?

Ou devrais-je tenter d'y croire encore ?

 

Tu sais je ne peux pas essayer

D'établir ce qui ne pourra jamais exister.

Je ne peux que baisser la tête et affronter la vérité,

Alors je ne serai jamais blessée.

 

Les arbres dansent en chantant,

La lune morte revient nous voire,

Elle a la pure couleur de l'ivoire

Que l'on prend aux joyeux éléphants.

 

Qui pourrait suffire à raviver une flamme,

Qui depuis longtemps a cessé de brûler ?

Qui pourrait croire qu'un petit bout de femme,

Depuis toujours voudrait aimer ?

 

Tu sais les gens ne sont pas méchants,

Tu sais ce sont juste des ignorants,

Il ne pense pas à ce qu'il pourrait t'arriver,

Et à vrai n'ont peut-être jamais pensé.

 

Que pourrait-on faire

Pour vivre heureux tout à fait heureux sur Terre ?

Est-il si dur de trouver une lumière pour nous guider ?

Ne fait-on alors que la traquer ?

 

Tu sais j'aimerais être comme j'étais,

Quand rien n'était vraiment compliqué...

J'aimerais vivre dans mon passé douillet,

Pour l'éternité.

 

Les arbres dansaient en chantant,

La lune morte est passée nous voire,

Elle avait la couleur terne de l'ivoire

Que l'on vole aux pauvres éléphants.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 21:31

 

                              Cher "Joe",

     Je me demande ce que je veux réellement. Tu sais, entre toi, ou rien, ou... Je ne sais pas. Je suis peut-être trop indécise pour faire quoi que ce soit. Quand j'y pense, je n'ai pas vraiment d'avis, juste quelques rêves que je ne raconterai à personne, parce que ce sont mes rêves. Alors, non, je ne te parle pas. Non, je ne te connais pas. Peut-être est-ce mieux ainsi. Après tout, qui sait ?

     Il y a cependant beaucoup de choses qui ne partiront pas, tant que je n'aurai pas trouvé en toi quelque chose qui puisse m'éloigner. Je suis irrémédiablement attirée par toi, et je jure que si je le pouvais, j'arrêterais mes délires. Il y a quelque chose dans ce que tu fais voir aux autres de toi, ton attitude, ta façon d'être, quelque chose qui me laisse penser que tu es quelqu'un d'intelligent et de bien, surtout. Puis c'est comme ça, je t'aime bien et je n'ai pas vraiment de raison. C'est bizarre, non ? Dans tous les cas, c'est sûr, je suis folle. Peut-être involontairement des fois, d'ailleurs. Des fois, je ne peux pas m'empêcher de te regarder et de sourire. Des fois, je pense à toi tout d'un coup, et je me mets à rêvasser, comme une idiote. C'est embêtant quelques fois, car j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre lorsque tu es dans les parages. Je ne veux pas être quelqu'un d'autre. Surtout pas quelqu'un de moins bien.

     Il va falloir que je règle ça, bientôt, ou je vais finir par devenir sérieusement folle...

     A bientôt !

 

     Ou pas.

 

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 20:24

 

     Il y a des gens qui s'aiment beaucoup. Parfois plus qu'il ne le faudrait. Plus que de raison. Ils s'aiment d'une manière indescriptible, incompréhensible même parfois. Il s'agit parfois de simples regards et de rêves inavoués, une passion infinie jamais exploitée. Il s'agit de contacts permanents, d'échanges passionnés de mots et de tendresse. Il peut aussi s'agir d'un rien, une pensée, quelques lettres jamais envoyées... D'un lien invisible et que personne ne peut saisir.

      Quand on aime quelqu'un, on ne réfléchit pas, ou on réfléchit trop. C'est souvent comme ça que cela se passe. On observe, on s'imagine, on se créée une histoire qui n'existera probablement jamais. Un fantasme. C'est ainsi qu'on peut qualifier « La Chose ». On veut en parler, mais on ne sait pas comment en parler. On veut aimer, mais on ne sait pas comment l'aimer. On veut courir vers « La Chose », mais on n'arrive plus à bouger. D'abord, on se dit qu'il faut être courageux et aller vers « La Chose ». Seulement c'est souvent le matin en arrivant devant qu'on se rend compte que c'est absolument stupide. Pour nous, au moins. On a ce réflexe de recul involontaire. C'est... L'amour qui bloque. Peut-être n'est-ce d'ailleurs pas de l'amour, juste... Un fantasme, un désir, quelqu'un qui nous plait, une attirance, un rêve... Mais ça nous paralyse tout autant. C'est un jeu auquel nous nous voyons déjà perdants.

      Quand on a aimé quelqu'un, quand on a été passionné et qu'on en a fait notre vie toute entière, même l'espace de quelques jours, on ne peut jamais oublier. Quelque chose reste, enfouit, caché loin dans notre mémoire, qu'on ne montre jamais. C'est comme une petite boîte posée dans un coin de notre cerveau, qui s'ouvre à chaque instant, involontairement. C'est dans ce genre de situation qu'on ne sait plus vraiment comment exister. Exister sans cette personne, c'est comme si le monde prenait une mauvaise tournure, comme si les gens étaient faux et tous idiots, c'est comme si tout était mal. Qu'on lui parle, qu'on la voie, qu'on s'entende bien avec ou non, c'est la même chose. On y pense toujours, et les gens ne le comprennent pas. Ce n'est pas de l'amour dans le sens où on peut envisager un mariage, des enfants, c'est de l'amour simple et pur, inexploitable. C'est de l'amour que tu auras toujours, pas assez pour te marier, mais trop pour oublier. Ce n'est pas un problème, il faut juste arriver à trouver comment vivre avec.

      Vous vivrez peut-être cela un jour, et peu importe de qui vous tombez amoureux, il y aura des bons moments, et des moins bons. L'important est de vivre pleinement chaque instant, comme si c'était le dernier, et d'essayer d'être le plus heureux possible.

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 20:09

Je voudrais retourner là-haut

Où l'amour danse sur les marches dans les rues

Là est la vie tant attendue

L'ivresse y est là-haut

Petits plaisirs dont je ne connais rien

Qui attachent ensembles les drogués

Sont là-haut dans ce cors qui n'est pas mien

Et dont je ne connaitrai jamais les pensées

 

Tandis que la planche roule

Les arbres vilains de moi se moquent

Et mes larmes salées lentement sur mes joues coulent

Eux aussi les passants se moquent

Puis tout autour de moi n'est que poussière

Mais lui là-haut reste vivant

Tout autour de moi est plein de lumière

Mais si tout brille scintille lui seul peut m'éblouir vraiment

 

Je voudrais retourner là-haut

Sous les arbres ensommeillés

Là où le monde semble toujours beau

Dans ces sommets civilisés

Où tous les jours l'amour voudrait danser

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 19:29

 

Cher "Joe", 

(Ecrire une telle lettre peut bien sûr m'être fatal. Mais au point où j'en suis, autant y aller franco, tu sais.)

Tu ne sais pas qui je suis, comment je suis. Tu me vois, mais tu ne vois en réalité que la carapace. L'enveloppe. Peut-être un jour verras-tu l'intérieur de l'enveloppe. Je n'en sais rien, et, en réalité, ça ne dépend que de moi. Si j'ose faire le pas nécessaire, peut-être que cela arrivera un jour.

En réalité, je te surveille depuis le premier jour, sans l'avouer. Et depuis le temps que je te surveille, j'ai eu le temps de me construire tout un mythe à ton propos. Et ce n'est pas tant ce mythe que l'effet que tu me fais qui me plaît autant. Etre à côté de toi sans te parler me blesse, car tout m'attire vers toi, mais tu me sembles tellement loin, que je n'ose plus faire quoi que ce soit, de peur de me trouver mal. C'est peut-être égoïste. Il y a toutes ces choses que j'aimerais dire, toutes ces choses que j'aimerais offrir, et d'un autre côté, je ne saurais pas quoi te dire, tellement tu me plaîs. C'est un peu fou. Et puis il y a ces choses que je sais, et ces choses que j'aimerais savoir. J'ai l'impression de te connaître, mais comment puis-je vraiment le dire ? Je ne connais que ce que tu veux bien montrer à n'importe quel autre être de ce monde, et je ne peux pas t'en vouloir pour cela.

Je me suis fais des films. Dans ma tête, j'ai imaginé, tant inconsciement que consciement, que je te plaisais. Seulement il m'est difficile de l'afirmer, tant je veux me montrer réaliste et calme. Alors... Parfois je continue de me faire du mal en imaginant encore un peu à quoi nous pourrions ressembler. Est-ce raisonnable ? Rien ne le dit, mais ça me fais toujours un peu de peine de revenir à la dure réalité. Des fois, je suis tentée de mettre fin à ces fantasmes idiots, mais je ne le fais jamais. Je veux pouvoir avoir encore un peu d'espoir.

A bientôt.

Ou pas.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 14:42

 

 

La voix des gens autour de toi, la pluie qui te tombait dessus, l'odeur de pourritures qui se dégageait de la poubelle en dessous de toi... Tu n'avais plus vraiment conscience de tout cela. Tu campais sur le toit de la petite maison de campagne où la fête en ton honneur avait lieu, et tu ne voulais pas y penser. Le vent soufflait fort, emmêlait tes cheveux frisés par l'eau, et chuchotait à ton oreille quelques mots doux mais durs. .

Derrière toi quelqu'un arrivait lorsque tu as réalisé que tu avais froid. En face de toi dansent les chauve-souris, se mêlant à elles les arbres rageurs qui se balancent toujours lorsque le vent est ainsi. A côté de toi un homme s'était assis pendant que tu regardais les bêtes voler. Tu le connaissais un peu. Il était brun, il était sourd, il était muet, il était bien sans doute aveugle et con. Tu lui avais lancé un regard avant de soupirer. Le noir autour de toi te suffisait, et sa compagnie arrivait bien tard. Il avait ammené avec lui sa guitare et l'avait posée à côté de lui, sur ce toit où vous étiez désormais seuls. En dessous de vous, des idiots saouls dansaient, décalés par rapport au rythme, sur une musique de Stromae que tu n'avais jamais vraiment aimé. L'idiot à côté de toi a allumé une cigarette, en silence, et te l'a tendu. Un ricannement a suffit à lui faire comprendre que tu n'en voulais pas.

Tu frissonnais, et la pluie semblait te faire fondre, comme si tes forces t'abandonnaient déjà, comme si tu n'étais déjà plus qu'une flamme éteinte, un oiseau sans ailes, ou peut-être même une bouteille sans bouchon. Lui, que tu détestais presque autant que tu ne l'aimais, sentait l'alcool à plein nez. Peut-être par dépit ou peut-être par dégoût, tu avais depuis longtemps cessé d'essayer de déterminer si il était quelqu'un d'important ou non. La question, à vrai dire, ne t'avais jamais semblé légitime, et tandis qu'il tirait sur sa cigarette artisanale des bouffées de nicotine qu'il soufflait ensuite dans l'air alcoolisé, tu tentais de savoir pourquoi il était assis à côté de toi. Sa présence était difficile à supporter. Indubitablement, il t'attirait. Inévitablement, il t'irritait.

Tu t'étais levé d'un coup et étais rentrée dans la maison, laissant le pauvre homme sur ce toit miteux.

 

Tu as fumé ta dernière cigarette cette nuit-là.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 10:20

 

 

Ô Soleil qui illumine,

Ô Poète qui imagine,

Regardez-moi,

Regardez-moi faire ma loi...

 

Un baiser volé,

Une caresse acceptée,

Je ne demande pas cela,

Un peu d'attention pas plus que ça.

Un regard attentionné,

Une tendresse avouée,

Regarde-moi,

Regarde-moi !

 

Ô Berger sur les sommets,

Ô Princesse admirée,

Regardez-moi écrire,

Regardez-moi souffrir...

 

Un sourire en coin,

Un signe de la main,

Attendri-toi !

Adore-moi !

Un rire animé,

Des bras pour me serrer,

Je voudrais juste un signe de ta part,

Montre-moi ce que cela peut valoir...

 

Ô Prêtre qui prie,

Ô Femme qui sourit,

Regardez-moi penser,

Regardez-moi que livrer...

 

Si un jour il te vient à l'idée

D'enfin me remarquer,

D'enfin m'admirer,

Et peut-être m'aimer...

Regarde sur mon visage ce sourire,

Et dis-toi bien qu'il est l'avenir.

Dans le temps il m'a manqué,

Bien souvent je l'ai cherché.

Si aujourd'hui enfin tu me vois,

M'entends et me prends tel que je suis,

Comprends que si.. toi,

Tu me causes du soucis...

 

Alors peut-être sombrai-je pour toujours,

Dans ce funeste néant qu'on connait après l'amour.

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 19:48

 

 

Je ne veux plus entendre ce verbe, non, plus jamais, il est devenu trop affreux. Je ne veux plus entendre ces mots, car ils me feront trop penser à ceux de ce pauvre Ryan. (Ryan, je t'aime.). I still will love you... Et je ne veux pas non plus réécouter les enregistrements du groupe de Ryan, parce que d'un, ils sont de mauvaise qualité, et parce que de deux, sa voix m'est trop dure à écouter désormais. Il chantait si bien, et c'était pour ça qu'il était le chanteur du groupe. Parfois (souvent), il m'écrivait des chansons... I just want to say... « Thank you »... (Merci, Ryan.). Et, oh!, que j'aimais ses chansons... (Sauf la dernière que tu as écrite, mon coeur, désolée.). J'aimais aussi cet accent lorsqu'il prononçait les paroles des chansons écrites en anglais. Wait there, honey... Et je gravais en ma mémoire toutes les syllabes qui constituaient chaque mot de chacune de ses chansons, parce qu'elles valaient le coup. Je gravais aussi en mémoire chacun de ses baisers, parce qu'eux aussi valaient le coup.

I'm so sorry, but I don't have the choice...

Je mémorisais bien chaque fous rire avec lui, et toutes leurs raisons. Je pourrais réciter tous ses dires, si on me le demandais, parce que je les gardais en mémoire eux aussi, pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que Ryan ouvrait sa petite bouche d'enfant, je me sentais voler, libre et bien dans ma peau. Et tous ces moments où il avait ses mains sur moi, où sa peau frôlait, touchait, caressait la mienne étaient restés en moi, comme si ses douces caresses avaient été ancrées dans mon corps. I would stay with you forever... Et ses lèvres touchant les miennes avaient modifié en moi ce que j'appelais « Baiser », et il me semblait difficile d'associer ce mot avec d'autres lèvres que les siennes. Parce que sa bouche est celle qui a occupé la mienne pendant près de dix ans... Et pas seulement à embrasser. Nous parlions beaucoup, riions et jouions à la playstation en criant chacun notre tour que nous allions gagner. I will always be yours... (Tu me manques Ryan...). Et je buvais ses mots comme de la bonne bière, et il occupait toutes mes pensées. Ses précieux mots avec lesquels il me faisait rêver... Il me disait qu'il serait toujours là... Wait there, honey... Et qu'il ne me ferait jamais mal... Et je sais qu'il ne pensait à me faire souffrir à ce point lorsque, sur son lit d'hôpital, il m'a dit : « Ce n'est rien, mon ange... Je reviendrais, attends moi là, et après, tu me tiendras la main jusqu'à ce que je ne me réveille. ».

Wait there, I wont be long...Wait there, and don't cry... Wait there, I hope to see you soon...

(Je t'ai tenu la main, Ryan... Longtemps... Mais...Jamais tu ne t'es réveillé.) S'il-vous-plaît, croyez-moi lorsque je vous dit que je l'ai attendu aussi longtemps que les médecins me l'ont permis. Croyez-moi aussi lorsque je vous dit que je n'en peux plus et qu'il me hante. Croyez-moi lorsque que je dis qu'il était beau, même mort. I don't wanna leave you...

Il disait toujours que ce n'était qu'un petit cancer... Une petite tumeur dans le cerveau... Une petite opération et tout rentrerait dans l'ordre. Et pourtant, il n'est plus là.(Tu es parti, Ryan... Tu es parti...). Imaginez ma tête en écoutant les médecins dire : « Ryan a fait un arrêt cardiaque en pleine opération... Nous avons tout fait pour le réanimer, mais... En vain. Nous sommes navrés. ».Listen to my heart... I love you... Toi, petite fille, imagine de perdre ta plus jolie poupée : je ressens la même chose, en plus fort. Toi, homme de 45 ans, mariés, avec des enfants, imagine que tu perds ton fils aîné : c'est pareil. Toi, jeune femme célibataire, imagine que tu perds ton passe VIP pour toutes les soirées de la boîte la plus branché de ta ville : ça fait mal, hein ? You will be happy... Whith or whitout me... Ryan me manque. Ryan est parti, trop vite, trop lâchement. Et je suis en colère contre lui! Il m'avait promit de revenir ! Il avait dit que ce n'était rien qu'une opération, pas importante du tout ! (Ryan, tu m'as menti.). Et je lui en veux de ne pas avoir pris ça au sérieux...

Just wait there, honey...

Just wait there...

I'll see you soon...

 


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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 22:48

 

 

          Vous, vous, mes amis, vous qui comprenez, vous qui savez... Comment pouvez-vous encore me mettre dans ce coeur déjà blessé, cette épée si lourde qui achèvera de me tuer ? La nuit n'est-elle déjà pas assez noir ? Faut-il encore que vous vous joignez à cette déesse, à cette enchanteresse qui charme tous les esprits ? Ainsi, vous aussi, elle vous a pris. Elle vous a arraché de moi, comme on s'arrache à la vie, lorsque, de loin, nous ne voyons plus aucune issue... Elle éloigne de moi tout ce que j'aurais voulu. Et Dieu seul sait combien j'aurai voulu qu'elle ne soit pas cette affabulatrice, ou combien j'aurais aimé qu'elle n'existe pas.

           Il fait froid ce soir, et c'est ainsi que commence la nuit des traîtres. Non, je ne vous en veux pas, mes très chers, tout le monde a le droit à l'erreur. Elle vous a eu, je ne vous ai pas assez mis en garde. Et à présent, il fait froid. Dans mon coeur. Dans mon corps. Dans ma vie. Le sol est gelé, les feuilles des arbres sont tombées, laissant leurs propriétaires dénudés, la raison s'est figée. Ne voyez-vous pas que tout n'est que mensonges ? Son image n'est qu'un reflet de ce que vous voudriez voir, elle a trouvé la formule pour être aimée. Elle intrigue, et elle fait ainsi chavirer toute pensée de son côté. Trahison, trahison ! Vous pourrez tous la rejoindre, vous l'aimerez, vous serez des idoles. Elle n'aura rien fait, car c'est un mythe qui la construit, et elle ne fait rien d'autre que de vivre pendue à des filets que quelqu'un s'amuse à maîtriser. C'est ainsi donc elle, la traitresse. Dépendante de son propre maître, elle ne fait que retourner une situation. Voyez qui elle, voyez donc.

           La nuit est déjà bien entamée, la nuit des traîtres. Que vous faut-il de plus pour me revenir ? Vous avez vu ses cheveux blonds, vous avez vu son visage tiré, et qu'avez-vous ressenti ? La misère. Elle n'est rien qu'un corps de tristesse qui se balade en souriant, prouvant l'impossible, prouvant l'inexistant. Mais le reflet que vous voyez, ce que vous apercevez, finira pas se briser, tel un réel miroir, en milles morceaux. Alors, pantins, qui voulez-vous suivre ? Là, maintenant, traîtres, il vous faut décider... On ne peut certes pas choisir entre deux êtres, mais on peut choisir entre deux monde, vie, ou mort. S'il vous faut une vie de malêtre, et de noirceur pour remarquer que j'étais vivante et brûlante, alors soit, j'accepterai de vous voir rejoindre la glace et l'obscurité.

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L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.

 Proverbe allemand.

 


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- Je suis Gabonia, ou Gabo, pour les intimes. Vous venez d'attérir sur mon blog, mon refuge,

mon petit coin tranquille...Vous trouverez ici des textes personnels,

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Plus rien ne sera posté ici.

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Au plaisir de vous revoir là-bas !

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La petite citation...

"Il n'y a que la haine

pour rendre les gens intelligents."

 

Albert Camus

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


Copyright Oodoc - Anouilh : Antigone, Le dialogue entre Créon et Antigone (commentaire)
http://www.oodoc.com/78872-antigone-anouilh-opposition-creon-dialogue.phpcv

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


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