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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 13:17

 

Pour moi qui n'aime d'aucune façon les romans policier, ce fut une véritable surprise que de me retrouver accrochée à ce livre, jusqu'à même le lire en une seule petite journée...

 

Le Tueur A La Cravate commence par une photo de classe sur laquelle la petite Ruth découvre sa mère, Marie-Eve, décédée quatre ans plus tôt d'une rupture d'anévrisme, et sa soeur, Eve-Marie, qui éclipse sa jumelle par son sourire. Ce n'est cependant pas sa mère, Marie-Eve, qui tient la main du père de Ruth, mais Eve-Marie. La jeune adolescente et sa complice Déborah vont alors tenter de comprendre ce qui leur échappe, et postent sur le site perduedevue.com la photo, mais sous le nom de... Martin Cassel, son père, inversant le nom des deux jumelles dans l'espoir d'obtenir des informations. Elles créent même une adresse mail avec le nom de Monsieur Cassel, et, bientôt, les réponses fusent. Anciens camarades, professeurs, et même son grand-père qu'elle n'a jamais connu répondent, car ce vieux souvenir en révèlent des plus anciens : Eve-Marie, lors de cette année de terminale, fut assassinée au moyen d'une cravate...

 

http://www.images-chapitre.com/ima1/original/407/26363407_6109620.jpg

 

Voilà le résumé de l'histoire. Lorsque ma mère m'a proposé ce livre, me donnant ce résumé, je n'étais pas emballée par l'idée, mais ma petite soeur, elle, a saisi sa chance et commencé la lecture. Lisant par dessus son épaule, j'étais captivée, alors, quand elle a eu terminé la lecture, je me suis emparé du bouquin telle une affamée.

Commençant tout doucement, gentiment, les premières pages ne m'ont pas passionnées, mais dès que l'enquête des deux jeunes filles, Ruth et Déborah, commence, j'étais prise dans l'engrenage. Internet a un rôle important dans cette histoire, c'est en effet grâce à cela que nous en apprenons toujours d'avantage sur ce qu'il s'est réellement passé pour Eve-Marie. Plus on avance, plus la petite Ruth et la petite Déborah nous étonnent, et font preuve de courage. Ce qui m'a énormément plu, c'est la façon dont l'enquête se retrouve de nouveau ouverte, quant au meurtre d'Eve-Marie : Martin Cassel, le père de Ruth, est et a toujours été soupçonné d'avoir commis le crime. L'écriture est fluide, et on ne peut qu'apprécier la plume de Marie-Aude Murail, simple et efficace, délicate et passionnante. Ce roman policier n'est sans doute pas un des meilleurs (et après-tout, je n'en sais rien, je ne lis jamais de romans policiers), mais on prend tellement de plaisir à sa lecture, que nous ne pouvons pas nous arrêter. Nous prenons tellement de plaisir à découvrir les choses avec Ruth, ou avec la policière, que nous voudrions lire la fin pour satisfaire notre curiosité (chose à ne pas faire, pour ne rien gâcher !).

Les personnages sont attachants. Ruth est curieuse et maline, mature et débrouillarde. Elle se conduit comment une mère de famille avec sa petite soeur, et parfois même avec son propre père. La petite soeur, au prénom rare que l'on retient facilement : Bethsabée, est une petite fille chérie par son père, et sa soeur, une vraie chipie, caractérisée par sa ressemblance avec sa mère, et donc avec la défunte Eve-Marie. Le père, quant à lui, semble être un homme mystérieux, et on le découvre rongé par les remords, désespéré par la mort lointaine de son premier amour. Il fait cependant tout ce qu'il faut pour tenir bon, et s'occuper du mieux qu'il peut de ses deux filles. Il est, par ailleurs, anesthésiste réputé. D'autres personnages secondaires rentrent en compte. Déborah, la meilleure amie de Ruth, une fidèle, qui n'hésite pas à aider lorsqu'on a besoin d'elle. Et puis Lou, la nounou de Ruth et Bethsabée, une femme toute faible, battue par son compagnon, fille d'un schizophrène jusqu'à présent considéré comme l'assassin officiel de Eve-Marie. Une pauvre femme qui n'a jamais eu une vie facile, mais qui semble survivre grâce à son blog... Et puis tous les anciens camarades de classe de Martin Cassel, ainsi que son beau-père. Ces derniers sont ceux qui font que l'enquête s'ouvre à nouveau, puisque c'est un nouveau meurtre qui les frappe, celui d'Alice, qui en savait visiblement un peu trop. Et au dessus d'eux, le lieutenant, fille du médecin légiste qui avait pratiqué l'autopsie sur Eve-Marie, et est prête à tout pour découvrir la vérité. Une femme un peu perdue par ailleurs, mais tellement attachante elle aussi !

 

En bref, un super livre, captivant, que je vous conseille très fortement !

 

(L'image ci-dessus ne m'appartient pas.)

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Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


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