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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 00:22

 

 

          Si vous pouviez voir mon sourire, ou seulement l'apercevoir... Vous pourriez voir, et comprendre où vous avez tort. Bien sûr, je n'ai pas tellement souffert dans ma vie. Juste une fois. Une toute petite fois. Vous pourriez vous rendre compte que ce sourire que vous apercevez n'est, en réalité, qu'une cicatrice. Une misérable cicatrice d'un amour en ruines, que certaines personnes ont pu enjoliver, que certaines personnes ont su rendre belle, et scintillante comme un sourire de jeune femme. Bien sûr, on a tous des chagrins d'amour, des chagrins d'adolescentes...

           Et on y croit toutes, à ce jeune homme, sur un cheval blanc, qui vient nous enlever, charmant, envoûtant, trompeur. On y croit toutes à ce bonheur minable qu'on nous vend dans les séries américaines. On croit toutes à ces robes splendides, ces idées farfelues, ces gateaux gigantesques, ces bagues et ces larmes de joie. On y croit toutes à ces garçons parfaits, ces garçons inaccessibles, qui finissent toujours par craquer pour celle qui n'y croyait pas... On croit toutes à ces repas en tête à tête, ces petits morceaux de rêves qu'on nous envoie dans un regard en coin. On croit toutes à ces mots d'amour, ces promesses, ces « toujours »...

           Mais, tôt ou tard, le premier amour, la première dérive, les premières folies, les premières promesses et toutes ces premières choses partent en fumée, partent en larmes, en nuits blanches et en rêves brisés. Tôt ou tard, le prince redevient l'idiot, le jeune homme redevient le garçon, charmant aux yeux des autres, charmeur aux nôtres. Et on est là, nous, pauvres idiotes, devant le miroir à se dire qu'on ne pourra plus jamais sourire. On est là, debout devant la fenêtre et on se dit qu'il va venir. Bientôt. D'un instant à l'autre. On est là, misérables et faibles, à pleurer toutes les larmes jusqu'à la dernière, à se vider sur le sol comme un nourrisson qui vient de naître. On sait plus quoi faire, on se dit, les joues trempées, le nez coulant, les cheveux en bataille, qu'on a tout perdu, et que la vie ne vaut pas d'être vécue. On frappe les meubles, on se fait mal, on ouvre la fenêtre, on regarde l'horizon, le sol, et on passe une jambe par cette même fenêtre. Pourquoi ? Avoir des sensations. Vivre. Avoir envie d'aller mieux. Avoir envie de dépasser tout ça. Avoir encore d'oublier. Vivre. Vivre. Puis, finalement, on s'écrase sur notre lit en pleurant toujours plus. Et le matin, devant le miroir, tout ce qu'on voit, c'est la pauvre fille qui y a cru. La pauvre fille qui a cru que cela pourrait être différent avec elle. La pauvre, et misérable, fille qui a cru qu'elle pourrait changer le monde. La pauvre fille et sa cicatrice en guise de sourire. Et avant de voir quelqu'un d'autre dans le miroir, ça prend un certain temps. Des mois. Des années.

           Alors, si vous pouviez voir vraiment mon sourire, et le comprendre, alors vous sauriez que je n'ai pas cette innocence, je n'ai pas cette chance de n'avoir jamais été brisée. Je n'ai cette chance de n'avoir jamais douté de ce que je suis, ce que j'ai été. Je n'ai pas cette petite chance de n'avoir jamais eu l'impression d'avoir été brisée de l'intérieur, d'avoir perdu ce que j'avais de meilleur. Vous avez tort. J'ai été brisée. Mais une poignée de personnes ont su me tendre la main, et m'aider à me relever, certaines sans le vouloir, sans le penser. Alors, devant le miroir, j'ai vu cette fille, et son sourire, son vrai sourire, et ces beaux cheveux, ses yeux bleus magiques. J'ai vu cette fille. Et, maintenant, je m'en fiche bien d'y avoir cru et de m'être trompée... Je m'en fiche bien d'espérer toujours. Et s'il y a bien une chose que je ne regrette pas, aujourd'hui... C'est... C'est seulement d'y croire encore.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:28

 

 

          Il y a des personnes qu'on ne peut pas quitter. Même si ce sont des cons; même s'ils nous ont blessé; même s'ils sont mauvais pour nous... Ce sont des personnes que l'on aime, même quand on les déteste, même quand ils nous oublient ou quand ils nous fuient. Oui, il y a des personnes qu'on ne peut absolument pas quitter. Jamais. Alors, parce que ces personnes là sont, à peu près, tout pour nous, on souffre. On souffre, parfois en silence, avec le sourire, parfois dans la colère, et tout le mal être du monde. Il arrive que l'on tente de les quitter. Il arrive, malgré l'attachement, qu'on arrive à les quitter réellement, et qu'on les contemple de loin, sans broncher. Seulement, on ne peut pas vivre ainsi éternellement et, même si nous savons combien nous allons finir par en souffrir et combien nous le regretteront, nous nous jettons toujours dans les bras ouverts de ces personnes qu'il nous est impossible de quitter. C'est là la vérité, peu importe combien nous voulons lutter, peu importe notre mal, nous retournons toujours avec eux, ou alors, ce sont eux qui viennent nous retrouver, et nous les laissons entrer de nouveau dans nos vies. C'est, un peu, comme une drogue. On ne peut pas arrêter, et cela nous tue, alors même qu'on le sait. Il y a des personnes que l'on ne peut pas quitter, qu'on ne peut pas éviter d'aimer. Et le pire, vous savez, c'est que je ne crois pas qu'on puisse empêcher cela d'arriver.

         Le plus étonnant, là dedans, c'est que nous semblons toujours nous attacher à ces personnes qui finissent un jour par nous "malmener". Pour une raison ou pour une autre, un beau jour, vous cessez d'être la personne qu'ils ne peuvent pas quitter. Sans prévenir, on vous laisse sur le bas côté, et on ne se préoccupe plus autant de ce que vous pensez. Est-ce de votre faute ? Est-ce normal ? Aucune idée, mais, tandis qu'eux avancent de leur côté, vous être coincé entre le désir d'avancer et le désir de ne pas quitter les personnes que vous aimez.

           Il y a des personnes qu'on ne peut pas quitter. Mais personnes n'a dit qu'elles ne pouvaient pas.

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:25

 

 

   Un jour, je me suis mise à divaguer. Je n'ai pas remarqué tout de suite que j'étais en train de me perdre, et j'avançais à l'aveuglette. J'ai d'abord perdu toute confiance en moi, toute estime pour moi-même. Je n'étais ni digne, ni unique. J'étais différente, anormale. J'ai vu les autres s'aimer. Je les ai vu se prélasser ensemble dans l'herbe. J'ai vu les autres rire. Je les ai vu être des amis, de vrais. Mais je ne me sentais pas comme faisant partie de tout ça. J'étais ailleurs. Je vivais dans un corps, je pensais, mon coeur battait... Mais c'est comme si tout était déconnecté. Je n'étais pas responsable de mes propres actes, ou, je n'en avais pas l'impression. Un trou béant se creusait dans ma poitrine, et lorsque le vent agitait mes cheveux, je ne ressentais rien. J'étais vidée de tout sentiment. Lorsque quelqu'un venait me parler, il m'irritait. J'étais impuissante face à cela. Je voulais juste être seule, qu'on me laisse en paix, car malgré tout ce qu'ils pouvaient faire pour moi, j'étais toujours aussi seule, aussi pauvre, aussi perdue. Il manquait quelque chose à ma vie. Rien n'avait de sens, la vie, la mort, l'amour, la guerre... Tout ça ne voulait plus rien dire pour moi.

   Un jour, je me suis mise à divaguer. Et rien n'a jamais été pareil depuis. Je ne suis pas la même, mais je ne suis pourtant pas différente. Le jour où j'ai cessé de m'aimer, ce jour où je me suis trouvée anormale, quelque chose m'a été prit. Et ce sentiment de n'être rien restera à jamais en moi, ce souvenir de ces jours où je me suis sentie si seule restera. J'ai vu les autres rompre. Je les ai vu se prélasser dans l'herbe en fumant et en buvant. J'ai vu les autres rire bêtement. Je les ai vu oublier leurs amis, les vrais. Le problème, c'est que je ne suis pas la seule à avoir divaguer, voyez-vous. Les gens changent. Les gens meurent de l'intérieur. Les gens et leurs âmes brûlent ensembles. C'est ainsi. Le tout, c'est de savoir comment renaître de ses cendres. Soyez des phœnix.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 20:24

 

     Il y a des gens qui s'aiment beaucoup. Parfois plus qu'il ne le faudrait. Plus que de raison. Ils s'aiment d'une manière indescriptible, incompréhensible même parfois. Il s'agit parfois de simples regards et de rêves inavoués, une passion infinie jamais exploitée. Il s'agit de contacts permanents, d'échanges passionnés de mots et de tendresse. Il peut aussi s'agir d'un rien, une pensée, quelques lettres jamais envoyées... D'un lien invisible et que personne ne peut saisir.

      Quand on aime quelqu'un, on ne réfléchit pas, ou on réfléchit trop. C'est souvent comme ça que cela se passe. On observe, on s'imagine, on se créée une histoire qui n'existera probablement jamais. Un fantasme. C'est ainsi qu'on peut qualifier « La Chose ». On veut en parler, mais on ne sait pas comment en parler. On veut aimer, mais on ne sait pas comment l'aimer. On veut courir vers « La Chose », mais on n'arrive plus à bouger. D'abord, on se dit qu'il faut être courageux et aller vers « La Chose ». Seulement c'est souvent le matin en arrivant devant qu'on se rend compte que c'est absolument stupide. Pour nous, au moins. On a ce réflexe de recul involontaire. C'est... L'amour qui bloque. Peut-être n'est-ce d'ailleurs pas de l'amour, juste... Un fantasme, un désir, quelqu'un qui nous plait, une attirance, un rêve... Mais ça nous paralyse tout autant. C'est un jeu auquel nous nous voyons déjà perdants.

      Quand on a aimé quelqu'un, quand on a été passionné et qu'on en a fait notre vie toute entière, même l'espace de quelques jours, on ne peut jamais oublier. Quelque chose reste, enfouit, caché loin dans notre mémoire, qu'on ne montre jamais. C'est comme une petite boîte posée dans un coin de notre cerveau, qui s'ouvre à chaque instant, involontairement. C'est dans ce genre de situation qu'on ne sait plus vraiment comment exister. Exister sans cette personne, c'est comme si le monde prenait une mauvaise tournure, comme si les gens étaient faux et tous idiots, c'est comme si tout était mal. Qu'on lui parle, qu'on la voie, qu'on s'entende bien avec ou non, c'est la même chose. On y pense toujours, et les gens ne le comprennent pas. Ce n'est pas de l'amour dans le sens où on peut envisager un mariage, des enfants, c'est de l'amour simple et pur, inexploitable. C'est de l'amour que tu auras toujours, pas assez pour te marier, mais trop pour oublier. Ce n'est pas un problème, il faut juste arriver à trouver comment vivre avec.

      Vous vivrez peut-être cela un jour, et peu importe de qui vous tombez amoureux, il y aura des bons moments, et des moins bons. L'important est de vivre pleinement chaque instant, comme si c'était le dernier, et d'essayer d'être le plus heureux possible.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 21:10

 

Je ne veux plus travailler, si c'est pour que les autres récupèrent le fruit de mon travail. Je ne veux pas jouer, si c'est pour qu'on me fasse mal. Je ne veux pas pleurer, si c'est pour qu'on ne sèche pas mes larmes. Je ne veux plus le regarder, si c'est pour espèrer. Je ne veux plus espérer, si c'est pour m'acharner toujours plus. Je ne veux plus sourire, si ca ne me fait plus plaisir. Je ne veux plus m'acharner, si c'est pour ne pas être récompensée. Je ne veux pas faire d'efforts, si c'est pour n'obtenir aucune satisfaction. Je ne veux plus parler, si c'est pour qu'on ne m'écoute pas. Je ne veux plus dormir, si c'est pour être encore fatiguée. Je ne veux pas rire, si c'est plus faire plaisir aux autres. Je ne veux plus ouvrir les portes, si c'est pour qu'on me les ferme toutes au nez. Je ne veux plus penser, si c'est pour souffrir. Je ne veux plus écouter de la musique, si c'est pour me dire que les paroles sont fausses. Je ne veux plus voyager, si c'est pour n'avoir personne à qui tout raconter. Je ne veux plus d'amis, si c'est pour qu'ils ne se préoccupent pas de moi. Je ne veux pas un corps de rêve, si c'est juste pour ça qu'on m'aime. Je ne veux pas d'esprit, si c'est pour qu'il fasse des conneries. Je ne veux plus de cheveux, si c'est pour les abimer. Je ne veux pas d'enfant, si c'est pour qu'ils soient comme moi. Je ne veux pas d'amant, si c'est pour qu'il se foutte de moi. Je ne veux plus vivre, si c'est pour ne pas vivre réellement ma vie. Je ne veux plus imaginer des histoires, si personne n'en profite. Je ne veux plus écrire des poèmes, si c'est pour qu'ils soient mauvais. Je ne veux plus dessiner, si c'est pour que ce soit laid. Je ne veux pas avoir de confiance en moi, si personne ne me fait confiance. Je ne veux pas m'aimer, si c'est pour devenir bête. Je ne veux pas me régaler, si c'est pour tout rejeter quelques heures après. Je ne veux pas maigrir, si c'est pour regrossir. Je ne veux plus me sentir mal, si personne n'est là pour me prendre dans ses bras. Je ne veux pas être gentille, si c'est pour qu'on soit méchant avec moi. Je ne veux plus être naïve, si c'est pour avoir encore plus de mal à vivre. Je ne veux plus aller à l'école, si ce n'est plus pour apprendre. Je ne veux pas faire de la musique, si c'est pour avoir mal aux lèvres. Je ne veux plus crirer, si c'est pour me casser la voix. Je ne veux plus écrire ce texte, si c'est pour que vous pensiez que je suis dépressive. Je ne veux plus mettre de CD dans mon lecteur, si c'est pour qu'il ne lise qu'une note sur deux. Je ne veux plus dormir à 21h, si c'est pour faire des cauchemards. Je ne veux plus rêver, si les rêves sont mieux que la réalité. Je ne veux plus être jeune, si je ne sais pas en profiter. Je ne veux plus être triste, si c'est pour emmerder les autres. Je ne veux plus faire la difficile, si c'est pour que les autres m'insultent. Je ne veux pas essayer, si c'est pour échouer. Je ne veux pas me lancer, si c'est pour le regretter. Je ne veux pas rencontrer des gens, si c'est pour que je sois déçue. Je ne veux plus serrer ma peluche dans mes bras, si c'est pour paraître bébé. Je ne veux plus dire bonjour le matin, si les gens s'en foutent. Je ne veux plus faire semblant, si c'est pour que ce soit inefficace. Je ne veux plus être sympa, si c'est pour qu'on me parle comme à un chien. Je ne veux plus être comme ça, si c'est pour ne jamais m'en sortir. Je ne veux pas être optimiste, si ça ne rapporte rien.

Je ne veux plus me poser des questions, ni me sentir seule, ni me sentir vide.

Je ne veux plus.

 

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 22:47

Personne ne peut imaginer, tant qu'il ne l'a pas vécu.

On ne peut pas briser une famille. Et quand je dis « Famille », je ne parle pas d'un papa, d'une maman et de leurs enfants. Je parle d'une famille choisie : les amis, les amants, et tout ça. On ne peut pas séparer ceux qui ont déjà tant vécu ensembles. On ne peut pas. Alors que peut-on faire dans ces cas là ? Rien. Il faut juste regarder. Regarder comme on regarde par la fenêtre, envieux, les scènes magiques des foyers chaleureux.

 

« When I see your face

Quand je vois ton visage,
There's not a thing that I would change

Il n'y a pas une seule chose que je voudrais changer,
Cause you're amazing

Parce que tu es incroyable,
Just the way you are »

Simplement telle que tu es.

Bruno Mars – Just The Way You Are

 

Alors on attend. On voit ceux qui s'aiment s'aimer encore plus chaque jour qui passe.

On ne brise pas les familles qui s'aiment déjà tant. Toutes ces choses que l'on voit, ces personnes que l'on aimerait être... Mais qui sont à des années lumières d'être pour nous. On se dit alors, tout simplement, que ce n'est pas notre monde. Ce n'est pas nous. Ce n'est pas censé être pour nous, peu importe combien on le désire pourtant. On se dit que l'on devrait s'enfuir. Partir loin. Ailleurs. Mais où ? Où est notre monde ? Où peut-on vivre en se sentant libre et accepté ? Y a t-il seulement un endroit dans ce monde capable de nous satisfaire ? Personne ne peut savoir, tant qu'il n'a pas testé.

 

« I’d catch a grenade for ya

J'arrêterais une grenade pour toi,
Throw my hand on a blade for ya

Enfoncerais ma main sur une lame pour toi
I’d jump in front of a train for ya

Je me jetterais sous un train pour toi,
You know I’d do anything for ya

Tu sais que je ferais tout pour toi...
I would go through all this pain,

Je supporterai toute cette peine,
Take a bullet straight through my brain,

Me prendrais une balle en pleine tête,
Yes, I would die for you baby

Oui, je mourrais pour toi, bébé,
But you won’t do the same »

Mais tu ne ferais jamais de même.

Bruno Mars – Grenade.

 

Et on attend toujours. On souffre, toujours et encore, en attendant la même chose. Cette foutue famille que l'on désire tant, qu'on aura pourtant jamais. On tuerait – façon de parler. On en veut à ses amis, parce qu'ils appartiennent à d'autres. Ils sont des amis, mais pas votre famille, et jamais vous ne pourrez en faire partie, et vous ne savez pas si c'est parce que vous ne voulez inconsciemment pas, ou si c'est parce que vous ne le valez pas. Et vous voudriez juste qu'ils s'arrêtent un instant, vous regardent dans les yeux pour voir combien vous êtes perdue. Vous êtes au milieu de nulle part, sans personne, c'est en partie votre faute, et pourtant vous avez essayé. Vous avez essayé de vous fondre dans la masse, et... Ca n'a pas marché. Et vous êtes là, maintenant, errant, criant, chialant en observant ce que vous auriez pu vivre.

 

« Can we work it out?

Est-ce qu'on peut trouver une solution ?

Can we be a family?

Est-ce qu'on peut être une famille ?
I promise I'll be better »

Je promets d'être mieux.

P!nk – Family Portrait

 

On ne brise pas les liens de ceux qui s'aiment. Mais que font les autres ? Où vont-ils ? Où trouvent-ils le réconfort ? C'est où, leur chez-eux, leur monde ?

Quand vous voyez qu'une personne de ces gens que vous observez vous ressemble plus ou moins, mais qu'étrangement, aux yeux de cette famille, elle sera toujours mille fois mieux que vous... Que pensez-vous faire ? Que pouvez-vous faire ? On ne brise pas ce genre de chose. Et chaque fois que vous la voyez, elle vous rappelle qu'ils l'aiment... Mais que vous, vous serez toujours dehors, dans le froid, à regarder par la fenêtre. Pendant un instant, on pense à faire disparaître l'objet de notre jalousie. Mais à quoi bon ? Il y aura toujours mieux que vous. N'est-ce pas ?

 

« Goodbye my lover,

Au revoir mon amour,

Goodbye my friend,

Au revoir mon amie,

You have been the one,

Tu as été la seule,

You have been the one for me »

Tu as été la seule pour moi.

James Blunt – Goodbye My Lover.

 

Quand on a vu sa famille partir, tourner la page... Que peut-on faire alors ? La solitude n'est rien comparé à ce sentiment d'abandon. Oui, ils sont partis. Oui, ils vous aiment encore... Mais ils sont tellement loin à présent, que leur monde n'est plus le vôtre. Et vous en êtes encore là. Où est votre monde ? Où est-il ? Où est-il ce foutu monde que vous vouliez découvrir bientôt ? Où est-il ? Vous en êtes encore là... Resté sur les vestige du passé, à regarder ces vieux souvenirs vous sourire... Et vos yeux se mettent à pleurer, parce que vous savez que vous n'aurez plus jamais ce sourire aux lèvres, ce sourire complice, qui dit tout et rien à la fois... Vous savez que c'est finit, et qu'on ne joue plus. Ou peut-être que si.

Alors de loin, vous les regardez avec leur nouvelle famille, les yeux chargés de haine. Vous auriez aimé avoir le courage d'aller vers eux. Vous auriez aimé avoir le courage de leur dire que... Que vous vouliez être avec eux. Et qu'avez vous fait ?

Attendre. C'est la pire des solutions.

 

On ne sait jamais ce qu'il se passera... Mais quand la vie commence, il ne faut pas s'attendre à parcourir un chemin parmi les nuages. Peu importe les ronces, les cailloux, peu importe la souffrance et peu importe les pleurs et les cris. Ce qui compte, c'est de ne jamais se faire dépasser... Jamais.


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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 21:52

 


 

Cher Inconnu,

 

Cela fait maintenant plus d'un an que la plupart des gens que j'aime le plus me mentent, ou font comme si je n'avais jamais existé. C'est dur de se dire qu'on passe du temps avec des personnes qu'on adore, qu'on aime, et qu'ensuite, soit elles vous oublient honteusement, soit elles vous blessent, volontairement ou non en commettant d'irréparables erreurs. C'est dur de se dire qu'on passe du temps à aider certaines personnes qui vous oublient ensuite, et vivent leur vie sans se rappeller qu'on les a bien aidé au fil des années, ou des mois.

Peut-être que je m'en préoccupe trop... Mais voir des gens à qui je pense tous les jours ne plus me parler, c'est un vrai crève-coeur.

 

Je ne dis pas que je suis la meilleure des amies. Je ne dis pas que je n'ai pas fait d'erreurs en tant qu'amie. Je ne dis pas que je suis parfaite... Mais partager quelque chose avec quelqu'un, c'est souvent un évènement dont je me souvient. Que ça soit une discussion très importante, une relation d'amitié ou d'amour, une aide par rapport à l'école, ou par rapport à d'autres choses... Je n'oublie jamais. Je suis déçue que ça soit passé inaperçu pour l'autre personne.

Peut-être que vous ne comprendrez pas, mais j'en ai marre.

Toute ma vie, j'ai essayé d'être là quand il le fallait, de proposer mon aide à mes amis. Et à chaque fois qu'ils me le demandaient, j'étais là, ou au moins, j'essayais et je l'étais autant qu'on me le permettait. Je ne crois pas avoir commis de grosses vacheries aux gens dont je parle. Je ne crois pas avoir été une petite pétasse qui a snobé chaque personne qui venait me parler. Il me semble que c'est injuste. Injuste que plusieurs m'aient oubliée. Injuste que plusieurs ne se souviennent pas que j'ai été leur amie. Je ne parle pas d'envoyer un sms ou de mettre un mot sur un profil de réseau social (quel qu'il soit). Je parle juste de penser à moi.

Tous les jours je me rappelle d'eux. Je me dis que ça fait longtemps que je ne les ai pas vus, et je me dis que la prochaine fois qu'ils se voient, j'aimerais aussi les voir. Comment voulez vous ? Je n'existe plus.

C'est peut-être idiot, mais ça me blesse, et je suis autant coupable qu'eux, sans doute.

 

Je ne dis pas non plus que j'ai toujours été la plus honnête des filles. Je ne dis pas que j'ai fait preuve de franchise incroyable durant toute ma vie. Mais quand il fallait que je dise quelque chose, ou que j'assume un choix, il me semble que je l'ai toujours fait. Voir ces personnes que j'ai admirées ou aimées, ou les deux, être aussi stupide, ça... C'est franchement décevant. Comment ne pas être déçue par ça ? On croit qu'on a une relation de confiance et tout à coup, on se rend compte que la confiance placée en cette personne n'était sans doute pas méritée. Oui, peut-être que c'est injuste de dire ça comme ça, et surtout si certains ou certaines se retrouvent dans ce que je dis, mais ne pensez-vous pas que c'est injuste qu'à chaque fois que vous placez un peu de confiance en quelqu'un, celui-ci l'envoie valser comme de la vulgaire pacotille ? Oui, c'est injuste pour eux d'être pointé du doigt ainsi. Mais qu'est-ce que c'est injuste pour moi qu'on se foutte royalement de ma gueule comme ça à tous les coups.

Ca arrive à tout le monde de commettre des erreurs, je ne dis pas le contraire. J'en fais tous les jours. Mais si on a un peu de respect pour quelqu'un, on assume son erreur et, soit on s'excuse, soit on s'explique. Le mieux, c'est quand on fait les deux. Le pire c'est quand on reste sur sa chaise à se dire que c'est nul.

A croire que je fais toujours confiance aux mauvaises personnes.

 

Peut-être bien que je fais trop attention à tout ça. Peut-être que j'essaie trop de bien faire, ou peut-être pas assez. J'avoue que j'ai besoin d'aide pour comprendre, parce que je suis perdue, et blessée de partout.

 

Merci de m'avoir écoutée, cher Inconnu, et à bientôt...

 

Gabonia.

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 21:39

 


 

 

 

"Et si je ne puis vous pardonner,

Je peux tout de même vous avouer,

Toute cette rancoeur

N'est autre qu'une horrible peur.

Tout ce que vous avez fait contre moi,

Revient à moi ces derniers mois,

Sans que je ne puisse arrêter

Ces souvenirs de marteler

Ma pauvre tête,

Sensée pourtant être couverte."

 

"Votre raison vous a fait faux-bond, malheureuse,

Et je le vois à votre air de peureuse.

Vous avez bien fait la maline quand il fut temps,

Mais aujourd'hui vous ne pouvez en faire autant,

L'amitié que vous me portiez vous manquerait-elle ?

Ou est-ce seulement un triste manque de zèle ?

Rien n'est sûre, ma chère,

Tant que vous ne cesserez pas d'être fière.

Pleurez encore tant que vous le pouvez,

L'ami que jamais vous ne retrouverez."

 

"C'est bien dommage d'en être arrivé là,

Je l'ai voulu et je ne veux bien que cela,

Mais alors mon envie de vengeance

Devrait, sans plus tarder, être recouvert par mon intelligence

Et ainsi disparaitre milles lieux sous les mers,

Ainsi que mes souvenirs amers.

La nostalgie n'est pas d'actualité,

Ce n'est que haine en réalité

Que je vous porte sans me ménager."

 

"Qu'il en soit ainsi."

 


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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 21:23

*

La solitude, c'est pesant. Savoir et reconnaître que tu n'as personne dans ton quotidien, personne que tu vois et avec qui tu es la  plupart du temps, ça déchire le coeur. Oui, je me sens horriblement seule et je ne sais pas comment y remédier. Je vois mes amis d'avant s'en aller, et connaître de nouvelles personnes, mais moi, je reste toute seule. Ca fait déjà plus d'un mois qu'on est rentré. Et je n'ai personne. J'ai des copains, j'ai des copines, j'ai des connaissances... Mais pas d'amis. J'ai personne. Personne à part trois garçons. Trois garçons que je connais depuis déjà quatre ans et avec qui j'ai déjà pu faire les quatre cents coups... Trois garçons qui me donnent envie de pleurer chaque fois que je suis en leur présence. Trois garçons qui me blessent sans même s'en rendre compte, sans même s'en soucier. Trois garçons que je commence à apprécier de moins en moins, à cause de leur maturité. Alors, oui, je suis toute seule. J'ai envie de parler, j'ai envie de rire... Mais à quoi bon, si personne ne comprend mon humour (qui n'est pourtant pas fin ni très évolué et accessible), si personne ne comprend ce que je ressens...? Ils sont tous si... renfermés. Les filles que je connais passent leur temps à blablater sur tel ou tel mec. J'en ai rien à faire. Les garçons jouent au Baby-foot, et nous disent "Va chercher la balle, Femme!". Génial. Moi qui ai toujours eu des amis partout où j'allais, et moi qui ai toujours su m'intégrer en un rien de temps... C'est râté. Je voulais connaitre de nouveaux visages, je m'étais dit que les gens allaient être géniaux... Mais je me suis trompée. Je suis déçue... Parce que je n'ai personne à qui parler, et que je me sens mal. De plus en plus. Et personne ne peut m'aider. Je suis déçue.

 

 

 

*Musique conseillée :

James Blunt "Give me some love",

ou "Love, love, love".

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 18:46

 

S'il y a bien une chose que je ne supporte plus, ce sont ceux qui disent qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils doivent disparaître, sous prétexte qu'il ne se trouvent pas assez bien. Seulement, ont-ils essayé de faire quelque chose pour se sentir mieux ? Non. Ils sont restés le cul sur leur chaise à attendre qu'on les plaigne et qu'on les chouchoute. Moi, je dis stop.

Pour obtenir des choses, il faut les mériter, se battre, tout donner. C'est pas en restant entre quatre murs qu'on y arrivera. Après, si ça plaît de se plaindre, pourquoi pas ? Mais ne comptez pas sur moi. Ne comptez plus sur moi. Je resterai pas là à dire que c'est bien dommage et qu'on y pouvait rien. En vérité, on y peut toujours quelque chose. Tu veux changer ? Ca ne se fera pas tout seul, bouge-toi, sors, amuse-toi et change. Si tu crois que tout va t'arriver comme par miracle tout pré-mâché, tu te mets les doigts là où je pense, mon ami.

Peut-être que j'ai 15 ans, et peut-être que vous n'en avez rien à cirer de mes "leçon de moral" à deux francs... Seulement je dis ce que je pense, à ceux que je ne connais pas, et à ceux pour qui je me fais du soucis. Restez pas plantés là, comme des huîtres fermées, et vivez.

Alors, maintenant,

ça suffit.


Arrêtez de vous plaindre et faites quelque chose de votre vie. Cessez d'être négatifs et prennez confiance. Prennez sur vous et faites des efforts. Si vous voulez de l'aide je suis là. Mais encore faut-il que vous vouliez avancer. C'est dur, je sais. Mais quand on veut, quand on a l'envie d'avancer, quand on y croit, on finit toujours par y arriver.

 

Levez-vous, et faîtes un pas.

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L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.

 Proverbe allemand.

 


Bienvenue sur Gabness.over-blog !

- Je suis Gabonia, ou Gabo, pour les intimes. Vous venez d'attérir sur mon blog, mon refuge,

mon petit coin tranquille...Vous trouverez ici des textes personnels,

des récits, des critiques, des photos,

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L'auteure de ce blog a créé un nouveau blog où vous pourrez désormais la suivre :

 

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Certains articles de cet ancien blog y seront transférés, mais rien ici ne sera retiré.

Plus rien ne sera posté ici.

Le nouveau blog est encore en construction, mais vous pouvez y accéder.

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La petite citation...

"Il n'y a que la haine

pour rendre les gens intelligents."

 

Albert Camus

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


Copyright Oodoc - Anouilh : Antigone, Le dialogue entre Créon et Antigone (commentaire)
http://www.oodoc.com/78872-antigone-anouilh-opposition-creon-dialogue.phpcv

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


Copyright Oodoc - Anouilh : Antigone, Le dialogue entre Créon et Antigone (commentaire)
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