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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 21:23

*

La solitude, c'est pesant. Savoir et reconnaître que tu n'as personne dans ton quotidien, personne que tu vois et avec qui tu es la  plupart du temps, ça déchire le coeur. Oui, je me sens horriblement seule et je ne sais pas comment y remédier. Je vois mes amis d'avant s'en aller, et connaître de nouvelles personnes, mais moi, je reste toute seule. Ca fait déjà plus d'un mois qu'on est rentré. Et je n'ai personne. J'ai des copains, j'ai des copines, j'ai des connaissances... Mais pas d'amis. J'ai personne. Personne à part trois garçons. Trois garçons que je connais depuis déjà quatre ans et avec qui j'ai déjà pu faire les quatre cents coups... Trois garçons qui me donnent envie de pleurer chaque fois que je suis en leur présence. Trois garçons qui me blessent sans même s'en rendre compte, sans même s'en soucier. Trois garçons que je commence à apprécier de moins en moins, à cause de leur maturité. Alors, oui, je suis toute seule. J'ai envie de parler, j'ai envie de rire... Mais à quoi bon, si personne ne comprend mon humour (qui n'est pourtant pas fin ni très évolué et accessible), si personne ne comprend ce que je ressens...? Ils sont tous si... renfermés. Les filles que je connais passent leur temps à blablater sur tel ou tel mec. J'en ai rien à faire. Les garçons jouent au Baby-foot, et nous disent "Va chercher la balle, Femme!". Génial. Moi qui ai toujours eu des amis partout où j'allais, et moi qui ai toujours su m'intégrer en un rien de temps... C'est râté. Je voulais connaitre de nouveaux visages, je m'étais dit que les gens allaient être géniaux... Mais je me suis trompée. Je suis déçue... Parce que je n'ai personne à qui parler, et que je me sens mal. De plus en plus. Et personne ne peut m'aider. Je suis déçue.

 

 

 

*Musique conseillée :

James Blunt "Give me some love",

ou "Love, love, love".

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 10:56

 

 

Happy Birthday, John.

I miss you.

 

 

 

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 11:03

 

J'avais une soeur, dans le nord de Paris. Une gentille soeur. Dans mes rêves, elle avait des cheveux longs et bouclés, blonds or, soyeux et brillant comme dans une pub pour l'Oréal. Elle avait aussi des yeux extraordinaires : bleus pétillants de tendresse, et toujours remplis d'amour et de courage, comme si ces yeux avaient déjà tout vu, et avaient déjà pu constater toute la misère du monde. Ma soeur avait un look à l'anglaise, très chic, et tout le monde se retournait toujours dans la rue, pour pouvoir la regarder un peu. Ma soeur, je l'appellais Eve, et elle avait quelque chose de Sacré en elle qui faisait que ce prénom lui allait à merveille.

Eve restait pour moi un mystère. Elle n'était jamais présente lors de mes anniversaires, et ne passait jamais nous voir. Les dimanches en famille et les repas se faisaient sans elle, et je doute même qu'elle eût été ne serait-ce qu'une seule fois invitée. J'avais toujours vu qu'Eve représentait une autre partie de notre vie de famille. Une partie sans doute plus noire, moins agréable... Et pourtant Eve était pour moi le symbole de la féminité, le modèle absolu que toute femme devrait prendre, le point de repère inévitable... Mon père m'en parlait quelques fois, et me racontait comment elle allait et ce qu'elle faisait, mais ma mère grognait dès qu'il en était question. J'avais toujours remarqué que mon père y était plus attaché que ma génitrice, mais je n'aurais jamais osé demander pourquoi...

J'avais une soeur, dans le nord de Paris. Une soeur que je n'avais jamais vue. Une soeur qui m'était complètement inconnue et que je ne voyais que dans mes rêves. J'avais une soeur.

J'en avais une, oui.

 

Mais qui ?

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 16:51

Voici quelques musiques que j'aime énormément et qui m'inspirent toujours beaucoup !

 

La Danse Macabre de Camille Saint-Saëns :

 


 


La Procession d'Elsa de Richard Wagner :

 


 


Plusieurs musiques de Chopin :

 


 
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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 19:29

 

 

Elle est belle,

Elle et... Sa silhouette toute frêle,

Sous son ombrelle,

Elle ne se fait pas de zèle...

 

Sa fragilité me fait peur,

Elle me brise le coeur...

Elle virevolte partout,

Met mon esprit sens dessus-dessous...

Je la vois partout où je vais,

Dans ma tête elle est gravée,

Et rien ne va...

Lorsqu'elle n'est pas là...

 

Elle a des yeux bleus,

Des yeux profond et merveilleux,

Et comme les cieux,

Remplis d'étoiles...

 

Son parfum ne me lâche jamais,

Lorsque si loin d'elle je m'en vais...

Et tout tourne autour de moi,

Quand je pense à tout ça...

Je respire pour elle,

Je suis à elle...

Elle qui n'y pense pas...

Elle qui n'a jamais voulu de moi.

 

Ses cheveux dorés,

Sont si parfaits,

Qu'à jamais je voudrais les toucher,

Dans d'ultimes caresses tendres et appliquées...

 

Elle est si belle...

Aidez-moi,

Car je ne pense qu'à ça...

Elle est si belle...

 

Aidez-moi,

Elle m'ensorcelle...

Aidez-moi,

Elle m'émerveille...

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 22:18

 

 

 

« Tu as les mains froides, L...Luca... »


Il était un des seul en qui je pouvais avoir confiance. Et, parallèlement, j'étais l'une des seule à qui il faisait confiance, ou du moins, c'est ce que j'avais cru... Luca avait toujours prit soin de moi, nous n'avions aucun lien, et pourtant, il a été le premier a essayer de me faire sourire.

 

« Luca Brandenstein, vous avez aujourd'hui un franc succès auprès de tous les jeunes de votre génération ! Comment l'expliquez-vous ?

- Je pense tout d'abord que je peux remercier tout particulièrement ma mère, qui m'a toujours soutenu, et, bien sûr, mon frère, Angus qui a su m'écouter quand j'avais besoin de parler... Je dois avouer que j'ai pas mal morfler pour en arriver jusqu'i... »


Goujat. Et moi ? Pourquoi je n'ai aucun remerciement ? Il méritait bien que je coupe cette maudite interview ! Il me faisait mal. Lui qui m'avait promit de ne jamais me faire pleurer, et d'être toujours là pour moi... Où était passé ce Luca qui m'aimait ? Où était celui qui avait su me redonner le sourire quand je n'avais plus rien ? Pourquoi ce Luca que j'aimais était-il parti ? Je n'avais pourtant rien fait de mal... N'est-ce pas ? Je...

« Ne t'en fais pas, choupinette, je ne m'éloignerai pas de toi. »

Je me souviens encore de son sourire si sincère lorsqu'il m'avait dit cela. Luca envolé, promesses oubliées. Il n'était pas là, aujourd'hui. Il ne me prendrait pas dans ses bras lorsque mes larmes se mettront à couler, et ses mains ne caresseraient pas mes cheveux pour m'apaiser. Lorsqu'il avait cessé de me fréquenter, je n'avais pas bien saisi la raison de cet éloignement, et aujourd'hui encore, je n'arrive pas à comprendre. Pourquoi ?

Après tout, tout ce que j'avais fait, c'était de l'aimer. Oui, je l'aimais, et je lui avais dit. Je lui avait crié, hurlé, je l'avais pleuré devant lui, et serrant son pull entre mes doigts pour me donner du courage. J'avais décidé de mettre de côté mon égo, ce jour là. Apparemment, lui aussi, puisqu'après, il avait prit mon visage entre ses deux grandes mains. « Tu as les mains froides, L...Luca... ». Et il avait rapproché sa tête de la mienne très lentement. « Alors réchauffe les... ». Et il m'avait embrassée. Il m'avait embrassée, pour de vrai. Et je me rappelle que mon coeur s'était mis à battre à la chamade, menaçant d'éclater à tout moment, et j'avais aimé cette sensation. J'avais aimé aimer et être aimée. Et j'espère ne pas avoir rêvé, lorsqu'après ce baiser, il avait murmuré un petit « Je t'aime. »... Mais, il me semblait impossible que j'ai pu rêver, pas à ce moment là, c'était réel, et je le savais.

Et puis, un jour, il a cessé de m'appeler, ou même de répondre à mes appels. Deux semaines plus tard, il publiait son premier livre... J'avais été tellement blessée qu'il ne m'en ai pas parlé que je ne l'avais ni lu ni acheté. A ce moment là, mon coeur avait été brisé.

Bien sûr, je l'aime encore, l'entendre et le voir à la télé ou à la radio ne m'aide pas à l'oublier, mais la blessure qu'il m'a infligé n'est plus si profonde, bien que l'entaille soit importante.

Je pense qu'un jour, je serais capable de le regarder papoter à la télé sans avoir à l'éteindre à cause de ce pincement au coeur, oui, un jour, je pourrais entendre sa voix sans avoir envie de pleurer ou sans être folle de rage. Mais je doute que cela se produise très prochainement.

Soudain, la sonnette retentit. Dans un soupir, je me levai et bougonnai un « Qui ca peut être? » avant de me diriger vers la porte, d'un pas plutôt stressé et une allure lasse. Je me demandais quel genre de personne pouvait venir me déranger à 23 heures, alors que la prestigieuse interview tant attendue de Luca Brandenstein venait de se terminer. Alors, d'un geste brusque et en reniflant, j'ouvre la porte.

Etrangement, tout à coup, les battements de mon coeur s'accélèrent, pour perdre le rythme. J'ai l'impression d'être déréglée tellement mon coeur bat vite, je ne peux plus rien maîtriser, tant la personne qui vient me déranger me perturbe. Je connais ce visage par coeur, et cette odeur est gravée dans ma mémoire. Je sais que je ne rêve pas, je ne peux pas rêver, sa présence est évidente, et je la ressens : les papillons tourbillonnent dans mon ventre et j'ai cette attirance pour lui, comme s'il était un aimant.

 

-Je ne suis pas chez Mlle Maïa Reyborn ?


Ces yeux... Ces yeux que je reconnaissais ne m'avaient jamais semblé si lointains qu'en ce moment, jamais si inaccessibles. Pourtant, je les voyais à portée de main. Je n'avais qu'à faire un pas pour les atteindre, je n'avais qu'à faire un pas pour pouvoir m'y plonger, comme je le faisais autrefois.

 

- Mlle ?

- T...Tu...Ne me reconnais pas?

 

Et soudain, son visage s'était illuminé d'une tendresse et d'une passion infinie, ainsi que de la honte et du regret. Il avait entrouvert la bouche, mais l'avait refermée aussitôt, comme s'il craignait de dire quelques anneries qu'il regretterait par la suite. Je baissai la tête, embarassée.


- Tu as changé. 

- Sans doute parce que ça fait presque un an que tu ne m'a pas donné de tes nouvelles, que tu n'as pas cherché à me contacter, que tu n'es pas venu. 

- Tu es devenue encore plus jolie. 

- J'ai mûri.

- Tu es extraordinairement magnifique. 

- Je... Quoi ?


Je n'avais pas fait attention à ce qu'il avait dit. Mais ces mots me semblaient familiers.

« Tu es magnifique »

Il s'était alors approché de moi et avait tendu la main vers mon visage, semblant vouloir le toucher. Pour une raison qui m'échappe, il ne l'a pas fait. Au lieu de cela, il a reculé, noyant son visage dans l'obscurité de la nuit, laissant la lune l'éclairer tout de même un peu. Il a soupiré, amer, et a esquissé un sourire.

 

- Tu as lu « Voyageur » ? 

- Ton premier bouquin ? Non. Ni le deuxième d'ailleurs. 

- Bien.


Il tourna les talons.

 

- Hé ! L...Luca ! 

- Quoi? 

- Où tu vas ? 

- Pas très loin, mais je reviendrais, ne t'inquiètes pas. C'est promis.


Et il est repartit. Il s'est engouffré dans la voiture qui était garée devant chez moi et a démarré.

Tremblante, je me dirigeais à petits pas vers ma chambre. La blessure s'était rouverte. Il aurait mieux fallu attendre la guérison complète avant de m'infliger de nouveaux dégâts comme celui là... Vraiment...

Je m'allongeai, très lentement et sans pouvoir aller plus vite, dans mon lit et m'enfouissait dans les couvertures chaudes. La nuit porte conseil? C'est ce que nous allons voir...

Le lendemain, je me réveillai tôt, avec ce goût métallique dans la bouche qui vous donne envie de vomir. Très agaçant. Puis l'image de celui qui m'avait dérangé la veille me revint et s'imposa à moi : Luca était venu. Luca. Cet homme de huit ans mon aîné, celui qui a joué à cache-cache avec moi pendant des années... Celui qui m'a embrassée, celui qui m'a abandonnée. Celui qui m'a blessée, celui qui m'a rendue folle.

« Luca ! Oh... Tu... Tu veux entrer ? »

Je lui avais fait confiance, je lui avais montré ma chambre, confié mes secrets, fait lire mes journaux intimes, fait écouté la musique que j'aimais, demandé conseils... Je lui avais tout donné, en y repensant. Je m'étais donnée corps et âme à lui. Tout ça pourquoi ? Pour qu'il m'aime ! Et il me semble que j'ai été jetée. Comme si j'étais un passe-temps. [Et après, on veut nous faire que « c'est beau l'amour » ?!].

D'un pas lourd, je me dirige vers la porte et sors de chez moi pour aller prendre mon courier. Il n'y a pas beaucoup de courier, juste un gros livre et une enveloppe. Je prend le bouquin et regarde le titre.

« Voyageur, Luca Brandenstein »

Je soupire avant de concentrer mon attention sur l'enveloppe. C'est une belle écriture soignée, au stylo plume noir, de marque. C'est mon nom qui a été tracé avec soin sur cette enveloppe blanche, comportant quelques traces de doigts. Chancelante, je l'ouvre, ne sachant pas à quoi m'attendre. J'en sors une petite feuille pliée en deux, écrite avec cette même écriture soignée noire. Il me semble connaître cette écriture. Par réflexe, mes yeux vont vérifier la signature : Luca.

« Luca... »

Je commence la lecture de la lettre, et mes larmes commencent, elles, déjà à perler aux coins de mes yeux.

« Maïa, lis mon livre, et tu comprendras alors que je n'ai jamais voulu d'abandonnée comme je l'ai fait. C'était la pire chose que je pouvais te faire. Je suis sincèrement désolé. Je n'ai vraiment aucune excuse, si ce n'est que j'ai été un peu naïf sur ce coup là. Crois-moi, je t'en supplie, quand je te dis que ce livre contient tout ce que je n'ai jamais su te dire. Appelle-moi, Luca. »

Je commence à pleurer en prenant le livre entre mes deux mains. Je tremble en commençant la lecture.

Au fur et à mesure que je passe les pages, je comprend un peu mieux Luca, et ce qu'il ressent pour moi. Je ne pleure plus, je souris : ce livre est chargé de souvenirs, qui ne sont, évidemment, pas exprimé clairement, mais je comprend d'où viennent chaque évènements de ce bouquin. Il écrit bien, et je l'admire tellement... Je n'ai plus aucune envie de me fâcher contre lui, contrairement à ce matin.

J'atteins les dernière pages.

« Et le voyageur se sentit obligé d'admettre sa passion pour la douce tentatrice. Hannah lui avait fait découvrir le bonheur, mot qui lui avait semblé si inutilisable jadis. Oui, Connor se sentait bien, à présent. Ce premier baiser avec celle qu'il aimait avait été l'explosion qui lui avait fait prendre conscience de sa situation : peu importait l'endroit où il allait, du moment qu'Hannah y était également.

Celui qui se complaisait dans la solitude d'un bateau jusqu'à présent, venait de changer de bord. La sirène l'avait attiré dans ses filets et elle avait réussi à le faire couler. La vie du voyageur était entre ses mains. »

Il était Connor, Le Voyageur. J'étais Hannah, la sirène. Ainsi, il avait eu raison : tous ses sentiments étaient dans ce livre, dans cette histoire magique d'un marin.

Laissant tomber le livre, je me dirigeais vers mon téléphone et composais le numéro de Luca.

 

- Allô ? 

- L...Luca ! Suffoquai-je. 

- Maïa... 

- Il faut qu...que tu...


Soudain, la porte s'ouvrit. Luca, raccrochant, s'avança vers moi.

Ce baiser fut le plus beau que nous échangeâmes de toute notre vie.


« Je t'aime... »

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 15:07

 

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Solitude, Gabonia, 2010.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 19:05

 

 

Ecrire.. Ecrire, je dois écrire... Ecrire... Mon dieu, je dois écrire...

« Ecris, écris ! Ecris, Luce, écris... Ecris, écris, écris... Luce, écris... »

Je dois écrire... Ecrire, je dois écrire... Ecrire, écrire...

Je dois ressentir, je dois écrire...

 

Le vent soufflait dans les feuilles des arbres tous verts en ce mois d'Aout 1995. Le ciel d'un bleu azure parfait n'était tâché d'aucun nuage, et j'étais seule. J'étais seule dans mon immense maison, dans mon immense jardin, dans mon immense vie. J'avais l'herbe pour moi toute seule, j'avais le soleil pour moi toute seule, l'ombre pour moi toute seule, j'avais le silence et les petits chants d'oiseaux pour moi toute seule.

M'allongeant dans l'herbe, je respirai à pleins poumons l'air frais de la campagne, l'oxygène, la nature. Autour de moi étaient éparpillées des centaines de feuilles noircies d'idées, noircies de débuts, noiricies de fins, noircies de rien, finalement. Cela faisait bien 8 heures que j'étais là, avec mes feuilles et mes crayons, et je n'avais fournis qu'un tapis de feuille sans aucun intérêt. La campagne m'apaisait. Elle me permettait de rester calme devant mes pages blanches, et m'inspirait aussi. Pas assez, visiblement.

Prenant une feuille au hasard, je relis mes écritures tordues, mes rayures sâles et mes traces de doigts. Ici, le début d'une histoire d'amour, trop banal. « Je l'aimais... ». Chiffonant ma page, je la jettais ailleurs. N'importe où, mais ailleurs. J'en pris une autre. Entre deux croquis, entre deux esquisses, se trouvaient deux phrases, en anglais, « When the death fights the live, the darkness fights the light... », accompagnée d'une mini tête de mort, « When the lies become real... », accompagné d'une larme. Plus bas sur cette feuille se trouvait...Comme la conclusion à ces deux phrases... Mais en français.

« Je ne suis plus que l'ombre de mes mots... »

Reposant dans le tas ma précieuse feuille avec ces paroles en anglais, je soupirai, avant de me replonger dans ma redécouverte de mes diverses pages gribouillonnées de tout et n'importe quoi... J'attrappai la première feuille venue, non sans appréhension, et observai. Celle-ci ne semblait pas avoir trop souffert. C'était la fin d'une histoire. « Je vous condamne à deux semaines de travaux d'intérêt général. Vous pouvez disposer. ». Riant, je chiffonai cette fin de thriller et pris autre chose tandis que les rayons du soleil caressaient ma peau. J'étais tombée sur une nouvelle. Je souriai. Elle n'était pas franchement mauvaise, à retravailler, certes, mais je savais qu'elle pouvait en faire sourire plus d'un...

Car c'était juste cela... Je voulais qu'on sourit. Je voulais un sourire étonné, un sourire satisfait, un sourire de compréhension, un sourire de soulagement, de passion, de tendresse, je voulais un sourire à la fin de mes lectures. Qu'importe le style de ce que j'écrivais, du moment que la personne pouvait sourire en refermant mon livre. Qu'importe le sourire, finalement. Je voulais juste un sentiment. Je voulais un pincement au coeur qui vous arrache toujours un petit rire nerveux. Je voulais un soupire de bonheur. Je voulais émouvoir.

« Souris à la vie, et la vie te sourira... »

C'était tout à fait cela. Souris au livre, et l'auteur te le rendra. Lis ce livre, et tu verras...

 

Mon esprit tilta juste à la tombée de la nuit. Alors que la chouette blanche prenait son envol, et dans un balayement de feuilles, je sautai sur mes pieds. Revenant avec ma table et mes bougies, mes feuilles blanches et mes crayons de papier, mon tabouret fétiche, je m'installais.

 

Ecris Luce.

Ecris.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 18:05

 

 

Je veux un complice.


Qui est avec moi ?

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 18:46

 

S'il y a bien une chose que je ne supporte plus, ce sont ceux qui disent qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils doivent disparaître, sous prétexte qu'il ne se trouvent pas assez bien. Seulement, ont-ils essayé de faire quelque chose pour se sentir mieux ? Non. Ils sont restés le cul sur leur chaise à attendre qu'on les plaigne et qu'on les chouchoute. Moi, je dis stop.

Pour obtenir des choses, il faut les mériter, se battre, tout donner. C'est pas en restant entre quatre murs qu'on y arrivera. Après, si ça plaît de se plaindre, pourquoi pas ? Mais ne comptez pas sur moi. Ne comptez plus sur moi. Je resterai pas là à dire que c'est bien dommage et qu'on y pouvait rien. En vérité, on y peut toujours quelque chose. Tu veux changer ? Ca ne se fera pas tout seul, bouge-toi, sors, amuse-toi et change. Si tu crois que tout va t'arriver comme par miracle tout pré-mâché, tu te mets les doigts là où je pense, mon ami.

Peut-être que j'ai 15 ans, et peut-être que vous n'en avez rien à cirer de mes "leçon de moral" à deux francs... Seulement je dis ce que je pense, à ceux que je ne connais pas, et à ceux pour qui je me fais du soucis. Restez pas plantés là, comme des huîtres fermées, et vivez.

Alors, maintenant,

ça suffit.


Arrêtez de vous plaindre et faites quelque chose de votre vie. Cessez d'être négatifs et prennez confiance. Prennez sur vous et faites des efforts. Si vous voulez de l'aide je suis là. Mais encore faut-il que vous vouliez avancer. C'est dur, je sais. Mais quand on veut, quand on a l'envie d'avancer, quand on y croit, on finit toujours par y arriver.

 

Levez-vous, et faîtes un pas.

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L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.

 Proverbe allemand.

 


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Albert Camus

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


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Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


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