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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 21:58

 

 

Nous marchions,

L'un vers l'autre,

L'un contre l'autre,

Nous voulions

Toucher les étoiles de nos mains,

Etre heureux,

Faire des envieux,

Sourire dès le petit matin.

 

Main dans la main,

Nous trouvions que le monde était faux,

Tous les deux nous ignorions les sots,

Nous étions jeunes et malins.

Nous aurions voulu nous jeter dans le ciel,

Voler, rire, et crier,

Tout le monde nous aurait entendu hurler,

Puis nous aurions pu goûter du bon miel...

 

T'as le sourire rêveur,

Mais tes yeux sont éteints,

J'en suis sûre, toujours, et même les beaux matins,

Et ils blessent mon coeur...

Tu sais plus bien ce que tu vis,

Le monde te semble noir et mauvais,

Et ne mens pas, je le sais :

Parfois, tu as peur de la vie.

 

Je ne veux pas mourir sans toi,

Je ne veux pas vivre pour toi.

Je veux seulement que tu trouves un peu de moi,

Dans ton coeur à toi.

 

J'ai la mine réjouie,

Mais mon coeur est meurtri,

Les jours d'été, le soleil m'éblouit,

Alors je m'en échappe comme je te fuis.

J'étouffe lorsque tu n'es plus là,

Un cruel manque obscurcit ma vision,

Dans tête ne subsiste qu'une seule question :

Quand reviendras-tu vers moi ?

 

Dos contre dos,

Nous n'attendions qu'un signe de là-haut,

Pour faire le grand saut,

Un grand pas vers le néant, pour une fin en milles morceaux...

Nous voulions découvrir du monde les secrets,

Savoir tout,

Comprendre tout,

Mais rien ne touchaient nos pauvres yeux abimés.

 

Nous courions,

Tous les deux,

Sans doute amoureux,

Et nous pleurions.

Tes yeux éteints scintillaient comme milles étoiles,

Je n'avais plus peur de rien,

J'allais bien,

Plus jamais tu ne te sentiras mal...

 

Je ne veux pas mourir sans toi,

Je ne veux pas vivre pour toi,

Je veux seulement avoir le droit

De te prendre tout contre moi.

 

C'est faux,

Bien idiot.

J'en rêve trop,

Un peu trop.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:37

 

 

2. Accorder ses violons.

A un moment, il se tient près de moi, et c'est comme si tout semblait figé dans le bonheur et la paix durant ces quelques minutes. Il passe devant moi à cinq reprises, et j'en viens à me demander s'il n'a donc pas compris combien sa présence m'est difficile à supporter. La raison m'arrête : savoir ce genre de genre est dur. Nous pouvons supposer, imaginer... Mais savoir, non, savoir reste improbable. Je sens son regard qui me fixe, son attention dirigée vers moi, et pourtant, il est loin derrière moi, avec d'autres. Je me sens étrangement petite lorsqu'il passe près de moi, minusculement ridicule, mais je tente de faire semblant de ne l'avoir pas remarqué. Il est difficile de comprendre comment marche tout ça, ce genre de choses, l'attirance, les regards, l'amour en général. J'ai du mal, encore, à saisir les règles de ce jeu. Je vois bien tous ceux qui ont gagné la partie, ainsi que ceux qui perdent, mais il semble y avoir très peu de gens comme moi, qui ne savent pas jouer. Personne ne m'a jamais appris. Soudain, je me lève et je me retourne vers lui. Nos yeux tristes et lointains se croisent. Il ne détourne pas les yeux, mais je dois continuer mon geste, et lui tourne finalement le dos pour partir. Qu'aurai-je fait pour que ce moment soit une éternité ? Jusqu'où serai-je allée pour le regarder dans les yeux jusqu'à la fin de ma vie ? Abandonnée dans cet océan de désirs, j'erre, et me perds dans les méandres de mes sentiments. Comment fera t-on, lorsqu'il faudra me retrouver ? Car je compte bien un jour mettre un pied sur terre, et jouer.

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 11:48
"C'est compliqué."

 

...

Il y a quelques mois, je livrais ici-même ma conception de l'amitié, l'idée que je m'en faisais. Je ne vais en aucun cas réfuter mes propos, qui sont, pour moi, toujours aussi vrais que lorsque je les ai mis par écrit. Non, aujourd'hui, j'aimerais réfléchir, à voix haute, à main libre, à écriture facile, sur un point délicat, qui touche lui aussi à l'amitié. Vous aurez donc peut-être besoin de prendre en compte l'article sur l'amitié que j'ai écrit en Août 2011. La question que je me pose en ce moment c'est... Quelle limite il y a entre l'amour et l'amitié comme je l'ai décrite six mois plus tôt. Quand peut-on dire que nous sommes plus que des amis ? C'est ce que j'aimerais tenter de savoir, et y réfléchir ne peut, de toutes façons, pas faire de mal !

 

Dans le manque, et le besoin.

 

J'ai lu beaucoup de choses sur internet, pour pouvoir répondre objectivement à la question. La réponse la plus évidente reste le besoin. Le besoin de l'autre. Et si on réfléchit un peu à la question... Il est vrai qu'un ami peut nous manquer, et qu'on peut en avoir besoin dans des moments de détresse. Seulement, un ami que l'on vient de quitter, après une discussion animée sur le nouvel album de tel ou tel groupe, n'est sûrement pas sensé nous manquer. De même lorsque l'on ressent le besoin de parler à un ami n'importe quand et que l'on cherche tous les prétextes possibles pour lui parler, peut-on encore simplement dire « ami » ? N'est-ce pas là que l'amitié atteint ses limites ? Sûrement. Ma meilleure amie ne me manque pas à chaque minuscule seconde de mon existence, et je ne ressent pas le besoin de lui parler tous les jours. Il me semble par contre que lorsqu'on aime, l'être aimé nous manque, et même parler de la pluie et du beau temps semble suffire, du moment qu'on peut lui parler.

 

L'amour et l'amitié... Presque pareil ?

 

En parlant un petit peu, et en relisant mon article sur l'amitié, j'en suis arrivée à me demander si l'amour et l'amitié n'étaient pas sensiblement la même chose. Ce qui pourrait sembler étrange, à première vue, puisque je suis amie avec Nicole, mais je n'en suis pas amoureuse. Alors ? En quoi l'amour et l'amitié se ressemblent ? Eh bien, si l'on se réfère à mon idée de l'amitié que j'avais exposé dans un précédent article, l'amitié et l'amour partagent les mêmes bases. Toujours selon ma propre idée de l'amitié, il est possible de trouver dans l'ami des caractères et réactions, des traits, appréciables dans une relation amoureuse. Je pense surtout que celui (ou celle) avec qui on construira notre vie est sans doute un « mélange » de toutes les personnes rencontrées et appréciées. Je ne veux pas dire par là que toutes nos rencontres nous influencent dans notre recherche de l'amour, non, mais je pense que ce que nous apprécions chez nos amis a un rapport avec ce que nous cherchons dans une relation amoureuse. Ce que je veux dire, c'est que l'amitié et l'amour se ressemblent, et il est possible que l'humour de notre ami Pierre, et le respect de Juliette nous séduisent, et ainsi Jules, notre amoureux, sera doté d'un humour et d'un respect sensiblement similaire à ceux de Pierre et Juliette.

 

Défauts et qualités, au service de l'amour et de l'amitié.

 

Il me semble que lorsque l'on est ami avec quelqu'un, c'est principalement parce que celui-ci a des qualités que l'on apprécie. Cela dit, nous supportons rarement tous les défauts de notre ami. Celui-ci a des traits de caractères que nous ne tolérons pas, et qui, justement, permet à l'amitié de durer : les différences d'opinion permettent les débats, les jugements différents également, et permettent aussi d'avoir des amis variés. C'est un peu comme le chocolat. Certains trouvent le chocolat noir trop amère, et c'est pour ça qu'ils n'en mangent pas souvent, mais ils trouvent dans le chocolat au lait la douceur dont ils ont besoin. D'autres peuvent penser que le chocolat blanc est écœurant, et préfère la dureté du chocolat noir. Pour les amis, c'est pareil. En amour, cependant... Nous aimons pour les qualités, bien sûr, mais nous aimons également pour les défauts. Aimer quelqu'un, c'est être capable de voir ses défauts, et de les aimer au même titre que ses qualités. (Il est évident que c'est selon moi.). Aimer, c'est pouvoir et savoir apporter quelque chose à l'autre qui fera qu'il se sent « meilleur », et « complet ». Alors, la limite entre amour et amitié se trouve peut-être là : lorsque l'on commence à se dire que l'on peut aider l'autre, que ses défauts ne sont pas si importants, et qu'ils font le charme de l'autre. Lorsque l'on s'apperçoit que ce chocolat noir est amère, mais qu'aucun autre chocolat n'est amère si agréablement, et qu'on ne pourrait jamais manger d'autre chocolat noir. Peut-être que c'est ici qu'est l'ultime frontière.

 

Savoir, et attirances.

 

Si deux amis, qui se connaissent depuis un bon moment, un jour se mettent à ressentir l'un envers l'autre plus que de l'amitié, quel va être leur réflexe ? Chacun de leur côté, ils vont sans doute se demander si l'autre sait. Car, oui... A partir du moment où l'un sait que l'autre craque, à partir du moment où ça se voit, ça se sent, il n'y a plus de doutes possibles. Lorsque l'amour naissant est connu de l'un ou de l'autre, le retour à l'amitié, et le respect de cette amitié peut être très difficile à effectuer et à vivre. Car, à mon avis, qui dit amour, dit aussi attirance. Que ce soit léger, et beaucoup plus secondaire que tout ce que l'on peut ressentir d'autre, l'attirance reste sans doute importante. Un ami n'est pas supposé être attiré physiquement par un autre ami, si ? Peut-on être ami avec quelqu'un que nous voudrions embrasser, serrer dans nos bras, dont nous voudrions replacer les mèches de cheveux rebelles...? Je ne m'en sentirais, personnellement, pas capable. Après, cela touche aussi à mon dernier point, qui va suivre. Dans tous les cas, être ami avec quelqu'un que désire, et qui s'en doute... La limite de l'amitié est sûrement dépassée ici.

 

Après-tout, ça dépend des gens...

 

Comme tout sentiment, je pense, et après l'avoir compris en discutant, la frontière entre l'amour véritable et la « simple » amitié change selon les personnes. Chacun est différent, je n'ai pas besoin de vous l'expliquer, et on a tous un passé différent, des vécus plus ou moins désagréables, des besoins aussi, et j'en passe, qui font que nous avons tous une limite différente. Nous avons tous des amis différents aussi. Peut-être que notre limite change selon la personne avec qui l'on est. Ce qui expliquerait sans doute pourquoi je n'ai pas envie de passer le restant de mes jours avec ma meilleure amie, ou que je ne veux pas sauter sur quelqu'un que je viens de rencontrer. Mais, alors, si cela dépend des gens, peut-être est-ce à nous de comprendre ce qui sépare l'amour de l'amitié, et où se trouve la limite à ne pas franchir, ou, au contraire à franchir. Car, oui, qui mieux que nous peut savoir ? Si cette limite diffère selon les personnes, alors personne ne peut m'apporter de réponse à cette question, pas plus que je ne peux vous en donner une. Je peux seulement vous expliquer mon point de vue, et m'inspirer de ceux des autres. Il nous faut comprendre, et y réfléchir.

 

Justement, j'ai réfléchi. J'ai exposé ici toutes mes pistes, toutes mes idées, qui m'ont aussi été fournies par ma meilleure amie, après une longue discussion sur le sujet. Je ne peux pas vous apporter plus d'éléments de réponse, je suis vidée. J'y ai réfléchi pendant deux jours entiers, et il me semble que pour l'instant, je n'ai pas d'autres choses à vous livrer, n'ayant pas encore tout compris. (Qui pourra, un jour, avoir tout compris à tout ?). Je peux seulement vous dire qu'y réfléchir est intéressant, malgré la complexité de la chose. En somme, nous pouvons prendre en compte le besoin et le manque : lorsque ceux-ci deviennent trop présents, il semble que la limite entre amour et amitié n'est pas loin; les similitudes entre l'amour et l'amitié sont à prendre en compte, en se rappellant toujours que l'amitié peut influencer les choix amoureux; aimer les défauts d'un ami, l'aider, c'est un pas vers l'amour; l'attirance que l'on peut avoir envers un ami, et savoir que l'un craque pour l'autre, c'est mauvais signe : l'amitié n'en ressortira peut-être pas aussi belle qu'elle a pu l'être... ! Avec tous ces éléments, vous pouvez vous forger votre propre avis, votre propre opinion sur le sujet, car je ne peux apporter de réponse définitive à la question.

N'hésitez pas à ma faire savoir ce que vous pensez de cette question, et à me livrer vos impressions : ai-je été claire ? Ai-je été illogique ? Ai-je dit beaucoup trop de sottises ? À vous !

 

 

et qui a bien voulu me donner de son temps pour lire le texte final !
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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 10:55

 


 

 

Je sens que mon coeur bat plus fort,
Dans ces moments où l'on s'endort,
La tête pensante,
La mémoire pesante,
Et quand on se souvient,
De lui et de son parfum.
Je sens mon corps frissonner,
Lors de ces instants où l'on voudrait,
Tant par manque et envie,
Que par amour et nostalgie,
Rappeler, encore,
L'amour aujourd'hui mort.

Alors l'automne passe,
Et ces feuilles si lasses,
Qui ont vécut tout l'été,
Se laissent doucement tomber.

Je sens la douleur transpercer mon pauvre coeur,
Lorsque ces gens me sermonnent et que je pleure,
Je les entends me dire,
Toujours avec un même sourire :
« Ne le rappelle pas,
Vois dans quel état tu es là,
Lui est parti,
Il t'a laissé avec tellement de soucis,
L'aimer encore ? Mais !
Serais-tu assez sotte pour y songer ?
Aimer, aimer ! C'est bien beau, mais,
Tu sais, tu pourrais y rester... »

Alors l'hiver s'installe,
Et sa neige, si pâle,
Ne cesse de tomber,
Sur mon amour délaissé.

 

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:30

 

                                           1. Le coeur gros...

     Au détour d'un couloir, nos yeux se croisent, et je me sens fière. Chaque fois que je souris, je tourne mes yeux vers lui, pour voir s'il sourit, lui aussi, mais tout ce que je vois, c'est lui qui me fixe, et je me retourne, gênée. C'est un étrange sentiment que d'imaginer un instant, le temps d'un regard, que l'autre pense exactement la même chose que nous, et de se dire la minute d'après que, jamais, non, jamais, il ne pourra avoir une telle pensée. Il est étrange de se trouver si incertaine. Comment prend t-on contact avec quelqu'un qui semble si loin, mais si proche en même temps ? Comment est-il possible de se sentir connecté avec quelqu'un, alors que ce dernier vous ignore totalement ? Ces questions sont celles de ma vie. Lorsque je marche dans la rue, lorsque je m'endors, lorsque je ris... Je ne cesse de me poser les mêmes éternelles questions. L'incertitude nous menace à chaque pas. Chaque minuscule pas que nous effectuons nous met en garde : « Avance, mais pas trop ! »; comme si nous devions passer notre vie à douter, comme si nous devions aller de l'avant tout en reculant. Peut-être est-il plus simple d'avancer lorsque nous décidons de vivre dans le passé l'espace d'un court instant. Reculer pour mieux avancer. Un pas d'élan, en quelques sortes. À la table d'en face, il déjeune avec quelques amis, et quand sa tête se lève, je vois son sourire pour la première fois. Le cœur emballé, je m'abandonne à une course que je n'aurai jamais la chance de gagner. Cet amour-ci n'étant simplement pas fait pour être donné.

 

 

 

 

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 23:35

 

 

La neige a glacé mon coeur,
Brisé et tordu mon sentiment de bonheur...

Tout à l'heure j'irai.
J'irai me jeter à tes pieds,
Des tes bras j'irai me loger,
Car je n'ai nulle part où aller...
Tout à l'heure j'irai.
J'irai te dire tout ce que j'ai
Sur le coeur
Toutes mes peines toutes mes peurs...

Cela fait longtemps,
Que l'on s'est quittés, longtemps,
Que nous n'avons pas parlé,
Dois-je encore dire combien tu peux me manquer ?
Cela fait longtemps,
Que nous ne sommes plus amis maintenant.
Dois-je vraiment te hurler combien j'aimerais...
J'aimerais te manquer.

Je crois que je recherche toujours,
Le véritable sens du mot « amour »,
Bien qu'il me semblait,
Qu'avec toi je l'avais trouvée...
Je crois que je recherche toujours,
Prenant un immense détour,
Et m'éloignant de mon chemin,
Un visage qui ressemblerait au tien...

Hier j'y ai pensé.
J'ai pensé à nous, ce qu'on était...
Qu'étions-nous dis-moi,
Qu'étions-nous dans ces moments-là ?
Hier j'y ai tellement pensé,
Que j'ai senti mon coeur s'arrêter,
Comme s'il attendait
Le tien pour pouvoir fonctionner.

Je me souviens encore,
Je m'en souviens de ce regard mort,
De cette peine qui brûlait mon corps,
De cette haine sans remords...
Je me souviens encore,
De tous ces mauvais sorts,
Jetés sur moi,
Lorsque j'avais encore la foi.

Le feu a brûlé,
Toute ma vie et mes petits papiers.

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:56

 

 

Je me souviens de ces regards gênés,
De petites larmes que j'ai versé.
Je me rappelle ces nuits d'été,
En colère, je l'ai été.
De cet ouragan de douleur,
On ne se remémore que la peur,
Qui nous a arraché tant de cris,
Lors de ces, désormais solitaires, nuits...

Mais il me semble bien,
Qu'entre milles hommes je ne douterais de rien :
Qu'entre tous ces visages je reconnaitrais le tien,
Mais qu'entre milles femmes tu ne saurais quel est le mien...

Je me souviens des torrents,
Se déversant sur mes joues pendant de longs moments,
Et de ces hurlements de terreur, où
Il me semblait être loup...
Je me rappelle ces insomnies,
Quand, toi, tu étais déjà endormi.
Je me souviens cette brûlure au cœur,
Qui animait ma rancœur...

Et il me semble bien,
Qu'après cent ans je ne douterais de rien :
Entre milles portraits je saurais quel est le tien,
Alors que tu aurais oublié le mien.

Je me souviens des tristes musiques,
Ecoutées les soirs d'orage, terrifiantes mais magnifiques,
Et je pensais ces soirs-là,
Que je n'oublierai pas...
Je me rappelle de ce désir qui m'habitait,
Et de ce fantôme qui me hantait...
Je me souviens des rires,
Et de ces moments où je savais encore sourire...

Mais il me semble malheureusement,
Que ces souvenirs d'un autre temps,
Qu'ils survivent vingt, cents ou milles ans,
N'auront pas leur place dans des cartons de déménagement.

Je me souviens de notre complicité,
A tout jamais envolée,
Et de tous ces moments où j'ai regretté,
De ceux où pleuré.
Je me rappelle de ton sourire, tu sais,
Comme s'il ne m'avait jamais quitté,
Et je me rappelle de tes mots, de notre chemin,
Mais tout est maintenant si loin...

Mais il me semble pourtant,
Que quelques fois, de temps en temps,
Surgit dans mon esprit innocent,
Les ruines d'un amour d'enfants.

 

 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 09:56

 

 

Combien de temps encore mentiras-tu ?

Combien de temps encore m'ignoreras-tu ?

Tu peux faire de mon amour ton tombeau,

Mais jamais tu ne pourras sembler heureux en étant si sot.

Tu peux faire de mon amitié un poison mortel,

Mais sache que cette dernière est éternelle.

 

Tu peux mourir en jurant que tu ne m'aimais pas,

Personne ne te croira.

Tu peux mourir en hurlant que tu me haïssais,

Je ferai en sorte que tu puisses rester,

Afin que tu reprennes conscience.

 

Combien de temps encore mentiras-tu ?

Et quand enfin admettras-tu ?

Tu peux faire de moi ton ennemie,

Mais sache que d'avance j'en ris.

Combien de temps mettras-tu à réaliser

Que tu as besoin de moi pour t'aimer ?

 

A tout gagner tu as fini par tout perdre,

Et tu peux ériger une statue en ton honneur,

Mais à quoi bon si personne ne l'honore ?

Tu peux planter une épée dans ton propre coeur,

Mais à quoi bon si personne ne pleure ta mort ?

 

Combien de temps encore me mentiras-tu ?

Combien de regrets encore auras-tu ?

S'il te faut agir de la sorte pour,

Enfin croire en toi pour toujours,

Alors fais-le.

Je suis assez grande pour comprendre que ce n'est pas un jeu.

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:28

 

 

          Il y a des personnes qu'on ne peut pas quitter. Même si ce sont des cons; même s'ils nous ont blessé; même s'ils sont mauvais pour nous... Ce sont des personnes que l'on aime, même quand on les déteste, même quand ils nous oublient ou quand ils nous fuient. Oui, il y a des personnes qu'on ne peut absolument pas quitter. Jamais. Alors, parce que ces personnes là sont, à peu près, tout pour nous, on souffre. On souffre, parfois en silence, avec le sourire, parfois dans la colère, et tout le mal être du monde. Il arrive que l'on tente de les quitter. Il arrive, malgré l'attachement, qu'on arrive à les quitter réellement, et qu'on les contemple de loin, sans broncher. Seulement, on ne peut pas vivre ainsi éternellement et, même si nous savons combien nous allons finir par en souffrir et combien nous le regretteront, nous nous jettons toujours dans les bras ouverts de ces personnes qu'il nous est impossible de quitter. C'est là la vérité, peu importe combien nous voulons lutter, peu importe notre mal, nous retournons toujours avec eux, ou alors, ce sont eux qui viennent nous retrouver, et nous les laissons entrer de nouveau dans nos vies. C'est, un peu, comme une drogue. On ne peut pas arrêter, et cela nous tue, alors même qu'on le sait. Il y a des personnes que l'on ne peut pas quitter, qu'on ne peut pas éviter d'aimer. Et le pire, vous savez, c'est que je ne crois pas qu'on puisse empêcher cela d'arriver.

         Le plus étonnant, là dedans, c'est que nous semblons toujours nous attacher à ces personnes qui finissent un jour par nous "malmener". Pour une raison ou pour une autre, un beau jour, vous cessez d'être la personne qu'ils ne peuvent pas quitter. Sans prévenir, on vous laisse sur le bas côté, et on ne se préoccupe plus autant de ce que vous pensez. Est-ce de votre faute ? Est-ce normal ? Aucune idée, mais, tandis qu'eux avancent de leur côté, vous être coincé entre le désir d'avancer et le désir de ne pas quitter les personnes que vous aimez.

           Il y a des personnes qu'on ne peut pas quitter. Mais personnes n'a dit qu'elles ne pouvaient pas.

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 20:26

 

 

Je marchais dans la rue vers le centre-ville pour prendre mon bus depuis deux minutes, à peine, lorsque je l'ai vu. Je marchais tout droit, et il tournait dans ma direction. Mon petit coeur d'enfant s'était alors mis à battre plus fort, et ma raison semblait s'être mise en grève. Dans un moment de pure panique, j'avais baissé la tête. Je marchais vite. Depuis que j'étais toute petite, je marchais vite. J'avais toujours marché vite. L'avoir à un mètre de moi me faisait pourtant marcher encore plus vite, en ayant cependant l'impression d'avancer avec une terrible lenteur. En réalité, je voulais qu'il parte. J'avais peur de faire une chose stupide : me retourner et lui dire bonjour, alors qu'il était environ 16h30 à ce moment-là, et que j'aurais eu des occasions pour le saluer plus tôt. Il était donc un mètre plus loin derrière moi. Je ne le voyais absolument pas, non, mais je sentais qu'il était derrière moi, et, l'ayant vu tourner, je savais qu'il marchait pas loin. Bref, il était là. Nous n'étions pas dans un rêve, et c'était là mon problème. La réalité de la situation me faisait tourner la tête, et je ne savais plus comment je devais me comporter. C'était toujours la même chose en sa présence. Mon esprit offrait sa place à un vide total, un néant mental qui faisait que je me trouvais toujours aussi stupide qu'un âne dès lors qu'il passait devant moi. J'avais beau essayer de me contrôler, rien n'y faisait, je n'arrivais pas à prendre le contrôler de moi-même quand j'étais en sa présence, et c'était dommage. Nous avons marché comme cela pendant environ deux minutes. Je le savais, puisque je regardais ma montre toutes les deux secondes, afin de ne pas manquer mon bus. Lui, je ne sais pas ce qu'il faisait. Ce qui était sûr, c'est qu'il ne prenait pas le bus. Et finalement, nous avons pris des routes différents. J'ai tourné, il a continué sa route, tout droit, et c'est là que j'ai vu le long véhicule jaune s'en aller à une vingtaine de kilomètres/heure. Je n'avais même pas eu le temps de jeter un dernier coup d'oeil à mon rêve qu'il s'était enfuit je-ne-sais-où...

Bref, je suis rentrée à pieds.

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L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.

 Proverbe allemand.

 


Bienvenue sur Gabness.over-blog !

- Je suis Gabonia, ou Gabo, pour les intimes. Vous venez d'attérir sur mon blog, mon refuge,

mon petit coin tranquille...Vous trouverez ici des textes personnels,

des récits, des critiques, des photos,

des dessins, de la musique, et encore d'autres choses !

- N'hésitez pas à vous servir des liens ci-contre

pour accèder plus facilement à une catégorie particulière.

 

N'hésitez pas à me laisser vos impressions, vos suggestions.

 

Have fun !

ATTENTION !

L'auteure de ce blog a créé un nouveau blog où vous pourrez désormais la suivre :

 

http://mariamadeus.overblog.com/

 

Certains articles de cet ancien blog y seront transférés, mais rien ici ne sera retiré.

Plus rien ne sera posté ici.

Le nouveau blog est encore en construction, mais vous pouvez y accéder.

Au plaisir de vous revoir là-bas !

Archives

La petite citation...

"Il n'y a que la haine

pour rendre les gens intelligents."

 

Albert Camus

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


Copyright Oodoc - Anouilh : Antigone, Le dialogue entre Créon et Antigone (commentaire)
http://www.oodoc.com/78872-antigone-anouilh-opposition-creon-dialogue.phpcv

Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit pas pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon!


Copyright Oodoc - Anouilh : Antigone, Le dialogue entre Créon et Antigone (commentaire)
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